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vendredi 28 juin 2013

Le « Manifeste des Enfants sauvages » chez POINTS/Seuil


Les collections et sélections de livres de poche des éditions Points Seuil sont toujours un plaisir pour les lecteurs. Plusieurs thématiques, de nombreuses initiatives soigneusement préparées et, mine de rien, une bonne partie du meilleur du livre paru au préalable en grand format.
En février dernier, Points publiait une sélection de 7 titres donnant « la parole aux jeunes », avec un concours sous forme de quizz auquel j'ai participé. Autant dire que j'ai été particulièrement (et agréablement) surpris lorsqu'il y a plusieurs semaines maintenant, j'ai eu le privilège de recevoir l'intégralité de cette sélection ! La voici, telle qu'elle est présentée sur le site du Cercle Points :


Méfiez-vous des enfants sages - Cécile Coulon
Un premier roman écrit à 18 ans qui étonne par sa force et sa maturité. 

Elle s’appelle Lua et elle déteste le chocolat noir. Enfant, elle passait tout son temps avec Eddy, le vieux rocker marginal d’en face. Dans cette petite ville tranquille du sud des États-Unis, il était son seul ami. Et puis la vie a tout gâché. Lua a grandi, elle ne croit plus en Dieu. Ses parents n’ont rien compris, rien vu. Mais cela les intéresse-t-il vraiment ? Lua ne sera plus une enfant sage. 
« Une histoire douce-amère dont l’écriture tempérée exprime avec grâce la violence des enfants sages. »
Le Figaro Magazine






Trainspotting - Irvine Welsh
Un livre culte sur la jeunesse perdue d’Edimbourg, enfin réédité en poche dans une nouvelle traduction.

Dans la sombre Édimbourg des années 1990, Renton le malin, Sick Boy l’ambitieux, Franco le sociopathe, Spud l’égaré et Tommy l’innocent partagent tout : les petites combines, l’assurance-chômage et la drogue, sous toutes ses formes. Entre deux pintes, après un fix ou une baston, ils racontent la violence d’un quotidien misérable dominé par la rage. Une rage qui les anime tous. La rage de vivre.
« Irvine Welsh torture la langue pour coller à la détresse d’une jeunesse au bord du néant. »
Le Monde









Pommes - Richard Milward
Un livre rock et trash sur la jeunesse anglaise. 

Adam aime Eve. Eve sait à peine qui est Adam. Adam tente de survivre aux raclées de son père en écoutant les Beatles. Eve s’oublie dans l’alcool, la drogue et le sexe sans plaisir. Dans les quartiers ouvriers de Middlesbrough, au nord de l’Angleterre, l’expérience de la vie est souvent très violente. A quinze ans, Adam et Eve ne le savent que trop bien. Ce ne sont pourtant encore que des enfants. 
« Quand L’Attrape-coeurs rencontre les Arctic Monkeys. »
The Times










 


Les Sopranos - Alan Warner
Prix Saltire du meilleur livre écossais. 

Le concours de chorale de leur école écossaise de bonnes sœurs ? Les Sopranos n’en ont rien à faire. Manda, Chell, Kylah, Finn et Orla veulent rendre cette virée en ville inoubliable. À 17 ans, tout ce qu’elles ont en tête, c’est l’alcool, les fringues, les mecs, perdre le concours pour rentrer à temps et enflammer le dancefloor. Et l’amitié. Parce que c’est tout ce qu’elles ont au monde, l’amitié.
Les aventures déjantées de quatre adolescentes passablement délurées.









Les Etoiles dans le ciel radieux - Alan Warner
Sélectionné pour le Man Booker Prize 2010.

Voilà des semaines qu’elles attendaient ça ! Les Sopranos se retrouvent pour partir en vacances. Manda, Chell, Kylah, Finn et Kay ont quitté le lycée. Toutes ont suivi des chemins différents. Malgré les failles naissantes dans leur amitié, elles n’ont pas perdu le sens de la fête. Entre gueule de bois et perte de passeport, l’aventure commence dès l’aéroport… qu’elles ne sont pas prêtes de quitter !

« Une sitcom pop et brillante qui enchaîne les péripéties et les répliques fracassantes à la vitesse à laquelle les fi lles éclusent leurs pintes. On rit à chaque page. »

Les Inrockuptibles




Cheese Monkeys - Chip Kidd
Un roman satirique et tendre sur la jeunesse des années 1950.
Un auteur plébiscité par Bret Easton Ellis, James Ellroy et Jay McInerney.

À la fin des années 1950, un adolescent désabusé intègre une école d’art et choisit par accident un cours d’introduction au dessin. Le professeur, Winter Sorbeck, séducteur et fascinant, teste ses élèves avec une exigence sadique. En proie aux affres et émois de la jeunesse, l’étudiant, alter ego de papier de Chip Kidd, découvre grâce à son pygmalion un monde artistique jamais envisagé : le graphisme.

« Jamais un auteur n’a décrit avec autant d’humour et de tendresse l’adolescence des jeunes Américains. »
Bret Easton Ellis







Precious - Sapphire
Une adolescente d’Harlem prend la parole dans une langue pleine de rage et de poésie.

Precious, seize ans, claque la porte. Elle ne se laissera plus cogner par sa mère, ni violer et engrosser encore une fois par son père. Jamais. Virée de l'école, elle envisage une nouvelle vie, loin de Harlem et du ghetto afro-américain de son enfance. Elle veut apprendre à lire et à écrire, raconter son histoire à travers des poèmes et élever dignement son fils.

« Le réalisme sans concession de ce roman rap du désespoir force le respect. »
Lire

 retrouvez-la sélection sur le site : www.lecerclepoints.com

13e NOTE Editions : Des histoires cousues de fil noir

         Auteurs extrêmes sous haute tension

Oui, je sais, je débarque. Cette petite maison d'édition, déjà grande de par son énergie, son professionnalisme, ses maquettes et son identité visuelle, est l'un de mes grands coup de coeur de cette année. 
Tout à commencer à l'occasion d'une une visite sur un site de vente en ligne, où le titre d'un article m'avait (forcément) accroché et intéressé : « 13e Note, littérature enragée ! ». Enragé que je suis (mais tout gentil, je rassurez-vous!), je ne pouvais que jeter un oeil à ce qu'avait rédigé ce vendeur de la Fnac (damned ! J'ai failli rester discret...). Et dans la liste des premières publications qu'il avait dressées, un certain Rob Roberge avait attiré mon attention.
Doublement même, puisque 6 ans plus tôt, j'avais acheté son premier roman noir, Panne sèche, paru alors en Série Noire. Branle-bas de combat parmi mes étagères puis mes cartons, jusqu'au verdict implacable de stupidité : je l'avais revendu quelques années plus tôt, quand j'avais eu besoin d'argent et alors que j'avais encore le cerveau suffisamment embrumé pour ne pas me rendre compte de l'énorme erreur que je commettais. Toujours est-il que s'il n'avait vraisemblablement pas eu le succès escompté pour la SN, c'est toujours un excellent signe lorsqu'une maison d'édition redonne sa chance à un auteur déjà passé à la trappe de la rentabilité dans notre beau paysage éditorial. [ Un peu comme Stock et sa nouvelle collection La Cosmopolite Noire qui a eu l'extrême bon goût littéraire de republier l'Irlandais Adrian McKinty au printemps, alors que ses quatre précédents romans, dont une trilogie culte, n'avaient là encore pas récolté le succès escompté par la même SN. (Petit clin d'oeil à son traducteur d'alors, Patrice Carrer, désormais directeur d'ouvrages chez 13e Note !) ]

Ce Rob Roberge venait donc d'être (miraculeusement) retraduit en France par cette toujours très juste 13e Note, avec La tête à l'envers, les pieds au mur en juin 2012.

Et puis, il y a eu tous ces noms d'auteurs qui me disaient quelque chose, mais dont bizarrement, le prénom ne correspondait pas. Fante, ça d'accord, mais pourquoi Dan, alors que ma mémoire reptilienne avait enregistré comme prénom correspondant John (merci à 10-18 et à leur exemplaire offert de Demande à la poussière, dudit John...Fante)? Bref, je pense que vous voyez où je veux en venir.... Et puis plein d'autres !
Fin mars dernier, je me rends en catastrophe, ou plutôt contre toute attente, aux Quais du Polar à Lyon. Et je suis interloqué dès le début par l'Américain Kent Anderson, d'autant plus que je ne le connais ni d'Eve ni d'Adam. Mais trône fièrement à côté de lui une pile mettant en valeur un remarquable petit objet, un livre, Pas de saison pour l'enfer. Accroché, il me semble, à la table derrière laquelle l'auteur est assis, un bandeau indique : « Par l'auteur de Sympathy for the devil ».
Saluons entre parenthèses la toujours excellente collection Folio Policier qui a eu la bonne idée de rééditer ce classique dont le titre ne me disait alors que très vaguement quelque chose...
L'auteur, s'adressant à moi, m'a fait comprendre, grâce à une charmante jeune femme qui se tenait au même stand, que son nouveau livre « ne parle pas que de guerre, mais aussi d'agneaux et de chevaux ». Décontenancé et intéressé, j'étais. Avec cette sensation qu'il s'agissait d'un grand auteur à lire. Dommage cela dit que je ne lui ai pas acheté sur le coup son livre, qu'il se serait fait un plaisir de me dédicacer. Ce n'était qu'à mon arrivée dans la grande salle des dédicaces, je voulais faire d'abord un tour, etc... mais je compte bien me rettraper au plus vite, notamment en faisant un coup double avec ces deux récits.
Pour abréger là, et parce qu'il reste un mois pour en profiter, sachez que les éditions 13e Note, pour l'achat de deux titres parmi leur catalogue, vous offrent le livre d'Alfredo Morano, Le journal de Sharon. Débrouillez-vous pour trouver une librairie proche de chez vous qui participe à l'opération !

Dans leur catalogue, des auteurs comme Barry Gifford (Sailor et Lula, paru au début des années 1990 chez Rivages et adapté au cinéma), Tony 0'Neill, Jerry Stahl, Patrick O'Neil, Charles Bukowsky, Dan Fante, Mark SaFranko et tant d'autres que vous retrouverez sur leur site : www.13enote.com.

Et n'oubliez pas qu'ils ont également lancé depuis 1 an leur propre collection poche, « Pulse », composée de titres déjà parus en grand format chez eux, et d'inédits !

Je les remercie pour leur gentillesse et l'envoi de leur (très beau, lui aussi) catalogue !

dimanche 12 mai 2013

« Une semaine en enfer » de Matthew F. Jones, une pépite noire d'une beauté à couper le souffle.

Présentation de l'éditeur :
Abandonné par sa femme et leur jeune fils, John Moon vit dans une misérable caravane en
Un jour, il part braconner et, croyant tirer sur un daim qui s'enfuit à travers les bois, il abat une jeune fille. C'est sa première faute, les autres suivront...
Pourtant, cette fois-ci, John ne se laissera pas faire. Il se lance dans une fuite en avant désespérée, bien décidé à prouver à tous qu'il peut s'en sortir.
Mais depuis quand les losers auraient-ils une seconde chance?
lisière de la forêt, désabusé et aigri : son père, ruiné, a vendu la ferme, et depuis John survit de petit boulot en petit boulot.
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pascale Haas.

L'auteur
Matthew F Jones vit à Charlottesville en Virginie. Il a écrit de nombreux romans noirs, ainsi que des scénarios de films. Une semaine en enfer est en cours d'adaptation au cinéma.
 Pourquoi faut-il le lire ?

Parce qu'il s'agit en plus du premier roman de Matthew F. Jones, publié intialement aux States en 1996, par Mulholland Books - un "département" de Little, Brown and Company (Michael Connelly, Walter Mosley, Georges Pelecanos, et bien d'autres très grands...), qui plus est -, et parce qu'il nous aura donc fallu, à nous autres pauvres lecteurs français et francophiles, attendre pas moins de 17 ans pour pouvoir le découvrir !... Le temps que Béatrice Duval le sélectionne pour faire partie, avec Des Nœuds d'acier de Sandrine Collette, des deux romans soigneusement choisis pour inaugurer, en tout début d'année 2013, la résurrection inespérée de la fameuse collection Sueurs froides des éditions Denoël.

Ce que j'en pense:  Nerveuse et sauvage, une sombre tragédie, d'une beauté à couper le souffle.
.
Que ce soit le titre, en VO - « A single shot » - ou en français, Jones aura alors, dès 1996, dévoilé toute l'ampleur de son talent. Un peu à la manière aujourd'hui d'un Donald Ray Pollock ( « Knockemstiff » ou « Le Diable, tout le temps » ), d'un Frank Bill ( « Chiennes de vies » ) ou d'un Kevin Powers ( «Yellow birds »), et mis à part que les deux premiers auront débuté par un recueil de nouvelles
 Mais d'emblée avec ce roman, on ne peut d'ailleurs s'empêcher de penser aussi à David Vann et à « Sukkwan Island » en priorité.

Car John Moon - dont le début de vie en tant qu'adulte avait alors toujours reposé sur son son père - a désormais tout perdu.
Ainsi, il vivote maintenant au jour le jour grâce au braconnage, vit dans une pauvre caravane accrochée au maigre lopin de terre qui lui reste de son paternel; celle-ci ayant été vendue il y a déjà fort longtemps à un banquier du coin qui était alors venu réclamer au père de Moon l'argent que sa banque lui avait prêté. Ruiné, acculé, celui-ci n'avait pu que vendre à regret cette terre, celle qui les avait toujours nourris, lui et sa petite famille : lui, le père, sa femme, et son gosse John.
C'est pourquoi, aujourd'hui, John Moon non seulement vit dans ces conditions misérables au sein d'un paysage pourtant magnifique, et avec un voisin qui lui propose même un job pour au moins tenter de se "fixer" durablement, mais il doit également subir le départ de sa femme. Laquelle est partie se réfugier dans un petit appartement, vivotant grâce à un job de serveuse dans le snack du coin, mais emmenant avec elle la prunelle des yeux de John : son fils.
Malgré cela, John survit. C'est un battant, et s'il parvient à survivre, c'est avant tout parce qu'il vit au jour le jour, certes, mais aussi parce qu'il a des valeurs, des valeurs d'homme. Il ne baisse jamais les bras, même aux pires moments, même lorsqu'il ne semble y avoir plus aucun espoir. Car si tout le monde voit en John Moon un loser, tous se trompent.
Car contrairement à ce que pourrait faire penser l'accroche un peu éculée de quatrième de couverture -
Lui a un fils et y tient plus que tout au monde. Il ferait tout, n'importe quoi, pour que celui-ci ne manque jamais de l'appui de son père.
Tout comme John, mis à part que lui, plus jeune, a pu voir le sien mourir à petits feux des suites d'une grave maladie, laquelle aura non seulement emporté son père, mais l'aura aussi privé de tout futur possible, et même, visiblement, de tout bonheur possible.
« Il lui dit que, à son âge, son seul projet était d'épouser la fille qu'il aimait, de la ramener à la ferme familiale, d'être le meilleur paysan possible et d'élever ses enfants pour qu'ils en fassent autant, et que le fait que son père ait tout perdu quand il avait seize ans l'a laissé aussi handicapé que s'il avait eu un accident de voiture et perdu l'usage de ses jambes. »

Alors ce matin-là, lorsque John part braconner un cerf qui le nargue maintenant depuis des jours, représentant la viande, malheureusement chère, dont son fils a besoin pour bien se nourrir et ainsi ne manquer de rien, tout bascule. La pauvre petite vie minable de John trébuche.

Car dès lors qu'il tire par mégarde sur cette fille, croyant enfin abattre ce cerf qu'il pourchasse depuis des heures, il se rend compte, petit à petit, que c'est bel et bien une vie qu'il vient d'ôter. La vie d'une toute jeune ado qui, malgré ses propres difficultés, aurait pourtant pu grandir, mûrir, devenir une jeune femme séduisante, une mère. Et une femme aussi. Peut-être pas celle de son fils, ni même la sienne, puisqu'il compte bien tout faire pour tenter d'annuler son propre divorce, mais John comprend très vite qu'il vient de commettre l'irréparable. Par erreur. Une simple, une seule erreur.
Mais qui risque bien de l'entraîner, en à peine quelques jours, et s'il ne se bat pas de toutes ses forces, en prison.
Là où plus jamais il ne pourra voir son fils. Là où plus jamais son ex-femme ne voudra ne serait-ce que lui rendre visite. La prison, l'enfer.

Je ne suis certainement pas prêt d'oublier John Moon, ni d'ailleurs ce magnifique mais terriblement sombre
roman.
D'une beauté fraîche et éclatante qui, peu à peu, s'assombrit de plus en plus tandis que le récit déroule peu à peu un piège implacable qui se resserrera lentement autour de la gorge nouée de son magnifique personnage principal, ce premier coup d'éclat de Matthew F. Jones donne terriblement envie de pouvoir lire un jour ce qu'il a écrit par la suite - c'est-à-dire depuis maintenant près de dix-sept ans...
 Pas étonnant d'apprendre finalement qu'Une semaine en enfer est déjà en cours d'adaptation pour le cinéma.
Ou quand le cinéma permet aussi de redonner une seconde vie à une oeuvre littéraire oubliée depuis un peu trop longtemps...
Espérons seulement que le metteur en scène et que la production suivent. Non pas forcément pour en faire un « blockbuster », mais au moins pour que toute la beauté et le lyrisme de l'écriture impressionniste de Jones puisse être retranscrite à l'écran.
Car Matthew F. Jones, justement, dans la pure veine de ce qu'on appelle aujourd'hui le "nature writing", y dépeint une nature à la fois si belle et magnifique, mais aussi si libre et sauvage, qu'elle en finit par en être également oppressante, voire même menaçante tant elle est également omniprésente au fur et à mesure que se déroule implacablement ce récit, dont elle est, justement et plus que jamais, un personnage à part entière.

Or, avec l'auteur, et pendant que Moon se débat pour survivre malgré la simple mais pourtant terrible erreur qu'il vient de commettre involontairement, chaque plante, chaque arbre, chaque oiseau ou chaque animal a un nom bien précis.
D'où précisément cette sensation progressive de déséquilibre, de trop-plein, parfaitement à l'image de ce que finit par ressentir John, justement.Sans même compter cette macabre atmosphère de putréfaction qui se développe au fur et à mesure que ce noir récit se déroule, implacablement.

Un mélange à la fois fort, puissant, entêtant, dérangeant même, comme peut l'être ce polar implacable, qui fleure bon la terre, le tourbe, la sueur de l'homme au coeur des grands, sauvages et si beaux espaces américains.
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PS : Je tiens tout particulièrement à remercier chaleureusement à la fois Babelio et les éditions Denoël de m'avoir permis, dans le cadre de cette opération Masse Critique,  de découvrir ce petit bijou de littérature noire.




« Une semaine en enfer » de Matthew F. Jones (A single shot), Denoël, coll. Sueurs froides, 2013.