tag:blogger.com,1999:blog-48358452666041854662024-03-05T15:15:58.166+01:00Polars d'EncreAnonymoushttp://www.blogger.com/profile/15184976710398758749noreply@blogger.comBlogger21125tag:blogger.com,1999:blog-4835845266604185466.post-15854035370551384962014-01-29T14:42:00.000+01:002014-01-29T14:42:22.272+01:00Belém - Edyr Augusto (Asphalte) LA grande révélaton du roman noir !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51J4L8ihYYL._SY445_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51J4L8ihYYL._SY445_.jpg" height="320" width="232" /></a></div>
<b><u>Présentation de l'éditeur</u> :</b><br />
<br />
Johnny, célèbre coiffeur de la jet-set de Belém et habitué de la presse
people, est retrouvé mort à son domicile, visiblement d’un arrêt
cardiaque dû à une overdose. Mais le jeune inspecteur chargé de
l’enquête, Gilberto Castro, trouve sur les lieux des vidéos et des
photos compromettantes des ébats du défunt, impliquant des enfants…
Tâchant d’en apprendre plus, Gilberto se mêle aux amis de Johnny, tous
issus de la classe supérieure de Belém, et commence à soupçonner que la
mort du coiffeur n’a rien d’accidentel. Malheureusement, sa rencontre
avec l’une des proches du défunt, Selma, oiseau de nuit assoiffée de
fêtes et d’excès, risque bien de le détourner de son but et de le faire
replonger dans son ancien vice, l’alcoolisme… Belém nous fait découvrir
le côté sombre de la "cité des manguiers", métropole brésilienne située à
l’estuaire de l’Amazone.<br />
Trafic de drogues, proxénétisme, pédophilie,
corruption : avec un réalisme cru, Edyr Augusto peint le portrait
terrible d’une classe supérieure sans scrupule qui se nourrit des plus
faibles. Une critique sociale rageuse portée par une écriture directe et
nerveuse.<br />
<br />
<b><u>L'auteur</u> : </b> Né en 1954 à Belém, <b>Edyr Augusto</b> est journaliste, poète et dramaturge.<br />
<b><em>Belém</em></b>, son premier roman, a été publié dans son pays en 1998. D'autres titres ont suivi, dont <b><em>Moscow</em></b>
(2001), à paraître chez Asphalte en 2014. Très attaché à sa région,
l'État de Pará au nord du Brésil, il y ancre tous ses récits.<br />
<br />
<b>>> Source : <a href="http://asphalte-editions.com/?page=catalogue&categorie=fichelivre&num=53" target="_blank">www.asphalte-editions.com</a> </b><br />
<br />
<br /><b>>> COUP DE COEUR !</b><br />
<br />
<b><u>Mon avis</u> :</b> <b>Sombre, violent et addictif, un véritable diamant noir d'une intensité dévastatrice !</b><br />
<br />
<b> </b>L'écriture est habile, fluide et directe, toujours empreinte d'un
réalisme implacable, cru, parfois dérangeant lorsque l'horreur est
montrée sans fard, et pourtant dépourvu de surenchère - la cruauté sans
borne de nombreux trafiquants sud-américains ne relèvent malheureusement
pas de la légende.<br />
L'intrigue, menée sur un rythme qui ne faiblit jamais, parvient pourtant
à montrer à quel point la ville a une influence capitale et néfaste sur
la vie et le parcours des personnages, réduits pour l'immense majorité à
l'état de chair humaine à louer, à vendre ou à exploiter. le poids de
la corruption pèse comme une chape de plomb indestructible sur une cité
gangrénée par la pauvreté, où l'argent est la seule valeur reconnue
alors que la vie d'un être humain ne vaut pas plus que l'éventuel
bénéfice financier ou sexuel dont on peut en tirer.<br />
Loin de jouer les guides touristiques, <b>Edyr Augusto</b> écrit
avec rage et dénonce l'inhumanité de cette mégapole où il a toujours
vécu, certainement parce que l'écriture représente le dernier et seul
moyen qu'il a pour espérer ne serait-ce que "faire quelque chose", ne
pas se résigner.<br />
Le résultat est plus qu'un polar unique et fascinant. <i><b>Belém</b></i> brille comme
un diamant noir encore un peu brut, dont certaines facettes
possèderaient un éclat éblouissant, profond et unique, là où d'autres
montreraient une noirceur plus sourde, plus rugueuse, plus abrupte et
plus sale aussi, à l'image de certains personnages dont l'humanité a
clairement marqué le pas et reculé face à la bestialité.<br />
Et puis il y a cette noirceur toxique qui semble imprégner de plus en
plus le déroulement et l'atmosphère de ce roman, les actes de ses
personnages, dans un crescendo asphyxiant. Pourtant, Edyr Augusto n'en délaisse pas pour autant son intrigue. <br />
Le premier chapitre, en cela, est trompeur, qui semble donner lieu à une
enquête classique sur la mort par arrêt cardiaque dans son appartement
d'un coiffeur de la jet-set, aimé de tous ses amis. Bien sûr, il y a les
coupelles de cocaïne qui l'entourent et qui auront pu précipiter
l'accident, mais si Gilberto Castro, membre de la police locale censé
incarner le renouveau de celle-ci qui se retrouve chargé de l'affaire,
en croit la domestique du coiffeur, celui-ci était « un homme bien ». Ce
qu'elle persiste à affirmer même quand, peu après, Castro découvre un
meuble chez la victime rempli de photos et de vidéos
pédopornographiques, qui prouvent que le coiffeur aimait à se filmer
lorsqu'il violait des enfants, y compris sa nièce, la fille d'une de ses
amies de la jet-set.<br />
Avec un tel chapitre, on pourrait croire le roman déjà balisé, or
Gilberto Castro va être confronté à bien d'autres évènements, et
s'enfoncer au fur et à mesure dans une trame aux multiples ramifications
qui va vite prendre l'allure d'un cauchemar éveillé.<br />
<br />
Avec ses portraits de personnages fascinants, son rythme trépidant, sa
noirceur brutale mais réaliste, on dévore ce roman exceptionnel comme
emporté par son ambiance vénéneuse.<br />
C'est aussi tout ce qui fait la force, la puissance et l'intensité rares de ce chef d'oeuvre vénéneux et envoûtant.<br />
<i><b>Belém</b></i> est l'une des grandes révélations du roman noir de cet hiver, et je languis déjà le 6 février prochain la parution de <i><b>Moscow</b></i>, le second roman d'<b>Edyr Augusto</b>. <br />
Il est difficile de ressortir de <i><b>Belém</b></i> indemne. Ce n'est pas un roman
noir qui cherche à être aimable - il ne l'est pas - mais il irradie une
force et une intensité uniques et dévastatrices. <br />
C'est incontestablement l'une de mes lectures les plus fortes et inoubliables de l'année.<br />
J'en suis sorti en état de choc, avant de me retrouver en état de manque
et de plus savoir quel livre ouvrir pendant deux semaines !<br />
C'est ce qu'on appelle une pépite, et en l'occurrence un véritable bijou
de littérature noire, qu marque les esprits... et qui fait mal.<br />
<br />
PS : Je remercie infiniment les <a href="http://asphalte-editions.com/" target="_blank">éditions Asphalte</a> et <a href="http://www.babelio.com/" target="_blank">Babelio</a> pour cette magnifique et inoubliable découverte.<br />
<br />
<br />
<b><i>Belém</i> de Edyr Augusto (<i>Os éguas</i>, 1998), traduit du portugais (Brésil) par Diniz Galhos, éditions Asphalte, coll. Fictions, 2013.</b> <br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://asphalte-editions.com/?page=accueil" target="_blank"><img alt="http://asphalte-editions.com/?page=accueil" border="0" src="http://www.k-libre.fr/klibre-bo/upload/pub/edyr-anime.gif" height="223" width="400" /></a></div>
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/15184976710398758749noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4835845266604185466.post-39955199555156863092013-09-23T09:48:00.001+02:002013-09-23T09:52:08.457+02:00Manuel de survie à l'usage des incapables - Thomas Gunzig (Au Diable Vauvert)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.audiable.com/Resources/titles/84626100551480/Images/84626100551480L.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.audiable.com/Resources/titles/84626100551480/Images/84626100551480L.jpg" width="210" /></a></div>
<u><b>Présentation de l'éditeur</b></u><br />
<br />
Avec ce troisième roman, placé sous l'exergue d’une citation
d’Arnold Schwarzenegger, c’est le supermarché, dernier temple du monde
moderne, qui a inspiré à Thomas Gunzig son humour ravageur et son sens
de l’aventure.<br />
C’est en tout cas le lieu où convergent et se
croisent les destins des héros involontaires. Un jeune employé, un
assistant au rayon primeur, un baleinier compatissant et quatre frères,
Blanc, Brun, Gris et Noir, jeunes loups aux dents longues surentraînés
et prêts à tout, vont ainsi se retrouver liés par la conjonction
fortuite d’un attentat frauduleux et du licenciement abusif d’une
caissière.<br />
<br />
Source : <a href="http://www.audiable.com/livre/?GCOI=84626100551480&fa=description" target="_blank">www.audiable.com</a> <br />
<br />
<br />
<br />
<b><u>Mon avis :</u> Intelligent et follement original, un roman explosif et génétiquement modifié !</b><br />
<br />
<br />
Amis lecteurs, tout d'abord, en cette rentrée littéraire, lorsque vous
serez amenés, ici ou en librairie, à lire le titre de ce nouveau roman
de Thomas Gunzig,
bannissez immédiatement et implacablement tout sentiment négatif à son
égard : scepticisme, snobisme, désintérêt ou impression de déjà lu.<br />
<br />
Car derrière celui-ci se cache l'une des pépites de la rentrée, mais
l'une de celles qui, paradoxalement, risque de n'être jamais mentionnées
par la critique littéraire.<br />
<br />
Phénomène d'ailleurs doublement étrange si vous vous êtes aperçus comme
moi que ladite critique avait tendance cette année à vouloir vous vendre
un petit groupe d'écrivains estampillés « contestataires », « rebelles »
ou, plus généralement, censés avoir « pris à bras-le-corps la réalité
de la contestation sociale » dans leurs livres.<br />
<br />
Si je vous dis tout cela en préambule, c'est parce que s'il y a bien un
auteur qui en cette rentrée propose une vision acérée et (extra-)lucide
sur notre société, c'est bien Thomas Gunzig !<br />
Mais
rassurez-vous, il n'est pas pour autant question de sombrer dans un
intellectualisme ronflant ni même d'être trop sérieux. L'auteur n'a pas
l'intention de vous asséner une quelconque leçon; non, son but principal
reste heureusement le plaisir de lecture pour ses lecteurs. <br />
<br />
D'où un roman totalement inclassable, délicieusement intelligent et ô combien mouvementé !<br />
Cocktail unique et explosif de roman noir, de récit d'anticipation, d'humour caustique, ce <i>Manuel de survie à l'usage des incapables</i>
est une radiographie d'une lucidité terrifiante de notre société
marchande, capitaliste et mondialisée. À travers le braquage d'un
hypermarché devenu centre du monde et microcosme où travaillent,
consomment et se croisent tout le « matériel humain » en âge de
travailler de la ville, et une histoire de vengeance qui se transforme
en course-poursuite, l'auteur met en scène des personnages que l'on
croyait monstrueux parce que rendus à l'état d'animaux sauvages - des
loups ! - et d'autres qui, bien qu'humains, finissent par se comporter
en robots sans conscience à force de résignations, d'obéissance, de
renoncements.<br />
<br />
Tous vont pourtant devoir affronter un ou des éléments déstabilisateurs,
qui vont les transformer. Certains, vont ainsi pour retrouver le goût
de vivre, le désir voire l'amour, d'autres verront leur autorité dans le
groupe au sein duquel ils vivaient s'effondrer, mais tous, étrangement
ne regretteront rien...<br />
<br />
Laissez-vous embarquer dans ce roman vivifiant et enthousiasmant de Thomas Gunzig,
vous serez séduits dès le premier chapitre, décontenancés aussi, mais à
l'image des personnages, il est plus que probable que vous non plus ne
regrettiez pas, au final, cette odyssée chaotique et loufoque.<br />
<br />
Un roman inclassable, intelligent et follement original qui fait du bien, en cette rentrée littéraire. <br />
D'autant plus que sous sa fausse légèreté, ce Manuel indispensable sera probablement une belle source de réflexions...<br />
<br />
Je remercie tout particulièrement <a href="http://www.babelio.com/" target="_blank">Babélio</a> et les éditions Au Diable Vauvert de m'avoir fait découvrir ce roman dans le cadre de l'opération Masse critique.<br />
<br />
<br />
<br />
<b><i>Manuel de survie à l'usage des incapables</i>, de Thomas Gunzig, ed. Au Diable Vauvert, 2013. </b>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/15184976710398758749noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4835845266604185466.post-65191739098562553102013-07-28T03:56:00.000+02:002013-08-04T13:33:38.836+02:00Chronique : On the Brinks - Sam Millar (Seuil)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.seuil.com/images/couv/b/9782021077377.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.seuil.com/images/couv/b/9782021077377.jpg" width="198" /></a></div>
<b>> Sélection 2013, année irlandaise</b><br />
<br />
<b>> Coup de coeur </b><br />
<b><br /></b>
<b>> <a href="http://norbertlaidet.blogspot.fr/2013/06/on-brinks-sam-millar-seuil-la-bombe.html" target="_blank">Partie 1/2 : Présentation</a></b><br />
<br />
<b>> Partie 2/2 :Chronique</b><br />
<b><br /></b>
<u> Présentation de l'éditeur (rappel)</u> <br />
<br />
<div class="bloc-texte">
<div style="text-align: justify;">
De fait, le
spectaculaire récit autobiographique de Sam Millar a tout d’un thriller.
À ceci près que si on lisait pareilles choses dans un roman, on les
trouverait bien peu crédibles.</div>
<div style="text-align: justify;">
Catholique,
Millar combat avec l’IRA et se retrouve à Long Kesh, la prison
d’Irlande du Nord où les Anglais brutalisent leurs prisonniers.
Indomptable, il survit sans trahir les siens: voilà pour la partie la
plus noire, écrite avec fureur et un humour constant.</div>
<div style="text-align: justify;">
Réfugié
aux états-Unis après sa libération, il conçoit ce qui deviendra le 5e
casse le plus important de l’histoire américaine. La manière dont il
dévalise le dépôt de la Brinks à Rochester, avec un copain irlandais,
des flingues en plastique et une fourgonnette pourrie, est à ne pas
croire. Même Dortmunder, dans un roman de Westlake, s’y prendrait mieux.
Il n’empêche, le butin dépasse les 7 millions de dollars!</div>
<div style="text-align: justify;">
Un
procès et une condamnation plus tard, il retrouve la liberté, mais
entretemps, la plus grande partie de l’argent a disparu. Millar semble
avoir été roulé par ses complices… Saura-t-on jamais la vérité? </div>
<div style="text-align: justify;">
En tout cas, le FBI cherche toujours!</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Né
à Belfast en 1958, Sam Millar a fait de la prison en Irlande du Nord
comme activiste politique, et aux États-Unis comme droit commun. De
retour à Belfast où il vit toujours, il est devenu écrivain. Après deux
romans, <i>Poussière tu seras</i> et<i> Redemption Factory</i>, et le best-seller international <i>On the Brinks</i>, il a commencé la série policière <i>Karl Kane</i>, à paraître au Seuil.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Traduit de l’anglais (Irlande) par Patrick Raynal</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
source : <a href="http://www.seuil.com/livre-9782021077377.htm" target="_blank">www.seuil.com</a></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<u><b>Mon avis </b></u><b>:</b> <b>le stupéfiant thriller autobiographique de l'Irlandais Sam Millar, une vraie bombe littéraire !</b> <b>Où quand la réalité dépasse la fiction, et de loin...</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
À l'heure où la grande tendance actuelle dans les "prestigieux" milieux littéraires internationaux, et bien sûr américains avant tout, est à la <i>creative non-fiction</i>, à la littérature-reportage et que j'imagine que nombre d'ateliers d'écriture doivent plancher dur sur ce nouveau phénomène, Sam Millar les aura tous devancé, j'imagine sans même s'en rendre compte ou s'en soucier, lorsqu'il a entrepris d'écrire <i>On the Brinks</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
Pourtant, j'imagine à quel point la rédaction de ce livre a du être dure pour lui qui aura non seulement vécu l'impensable, l'incroyable, et à plusieurs reprises en plus, mais qui y aura aussi et surtout survécu pour pouvoir enfin retourner vivre avec sa famille dans son pays, l'Irlande du Nord. Et à ce moment-là, devenir rapidement un grand écrivain. <i>On the Brinks</i> en témoigne définitivement.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Après un prologue éblouissant et digne d'une scène hollywoodienne, son récit est découpé en deux grandes parties, elle-mêmes rythmées de chapitres courts qui, introduits ou illustrés chacun par une ou deux exergues d'un à-propos emblématique de la puissance et de la clarté de l'homme et de son écriture, témoignent tous de scènes mémorables. </div>
<div style="text-align: justify;">
La première partie est consacrée à sa vie à Belfast, dans une Irlande du Nord catholique soumise, assiégée et occupée par un empire britannique et protestant d'une cruauté implacable, bien décidé à pulvériser cet îlot de résistance, cette grande nation irlandaise qui reste chevillée au coeur de ses habitants du Nord. Le tout jeune Sam Millar, qui souffre de l'absence de son père mais aussi de la dérive psychologique de sa mère, pour qui la vie quotidienne et misérable de l'époque est devenue insupportable, en garde des visions orwelliennes lorsqu'il réalise à quel point lui et ses semblables, en plus de vivre dans une pauvreté extrême, sont considérés comme de minuscules fourmis à écraser par l'ennemi. Quelques années plus tard, tout content d'être amené par son frère dans sa voiture à la manifestation pacifique pour les droits civiques, il voit alors de ses propres yeux le sang innocent couler à flot. Le sien ne fait qu'un tour et il s'engagera alors dans le militantisme nationaliste.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>« Je n'avais pas la moindre idée de ce qu'était Derry, mais ça sonnait de façon magique.(...)Nous étions le 30 janvier 1972 et personne n'imaginait le terrible cauchemar qui nous attendait. C'est devenu le moment phare de ma vie, un baptême du feu dans le monde réel d'un nationaliste en Irlande du Nord. »</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>« Mon père pleurait presque quand nous sommes rentrés et qu'il nous annonça la terrible nouvelle : "Les Anglais ont assassiné 13 personnes innocentes. J'ai cru que vous étiez parmi eux." Mon frère ne disait rien. Son silence parlait pour lui : pas question qu'ils s'en sortent comme ça. Le monde ferait triompher la justice. Nous étions vraiment d'une naïveté risible à l'époque. »</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
D'ailleurs, en enchainant par la suite quelques petits boulots, dont un dans un abattoir alors qu'il aime tant les animaux et qu'il quittera au bout de quelques jours, Millar, avec son écriture rageuse, sèche et tranchante aigusera une description apocalyptique du quotidien dans un abattoir et en fera une métaphore parfaite du Système qui broie alors les catholiques d'Irlande du Nord. </div>
</div>
Mais grâce à son récit parfaitement construit et à son art de manier l'ellipse, si l'on n'a pas les détails de son engagement à l'IRA, c'est suite à un procès inique et là encore perdu d'avance que Millar plonge alors directement, mais en croyant encore naïvement être libéré au bout de quelques mois seulement, dans l'enfer sur terre qu'il a vécu durant les huit années d'enfermement, de survie, de tortures physiques et psychologiques quotidiennes à la prison de haute sécurité de Long Kesh. Il fera partie des Blanket Men, ceux qui refusent d'endosser l'uniforme du prisonnier et sont donc obligés de (sur)vivre nus, couverts d'une seule couverture miteuse et puante. <br />
Seule son incroyable force morale le sauvera de la mort à tant de reprises, lui et quelques uns de ses compagnons de lutte et de cellules qui ne lâcheront rien et continueront à ne pas se soumettre au Système.<br />
<br />
Après cette première partie dramatique et poignante, justement parce que dépourvu du moindre pathos, et qui permettra en plus à n'importe quel lecteur d'apprendre ce qui a pu se passer il n'y pas si longtemps en Irlande et pourquoi - sans non plus tomber dans les descriptions historiques ou politiques difficiles à saisir et qui plombent parfois d'autres romans consacrés à cette période irlandaise - la seconde est, elle, beaucoup plus légère.<br />
L'humour à froid dont Sam Millar ne se départit jamais et qui fait partie intégrante de sa plume fonctionne ici à merveille. L'Irlandais se révèle même être un dialoguiste particulièrement talentueux, parvenant à brosser les portraits irrésistibles de personnages secondaires qui font mouche et fonctionnent avec une rare efficacité.<br />
Je ne suis pas prêt d'oublier le père de son patron quand il a été croupier dans un casino clandestin, par exemple !<br />
En réalité, tout au long de cette seconde partie d'On the Brinks, le lecteur tourne les pages compulsivement, estomaqué par un récit plein de surprises, parfois traversé de passages poétiques ou d'un brin de nostalgie quand on constate à quel point Sam a toujours aimé les comic books. Et cette irrésistible fraîcheur, cette légèreté dont fait preuve à tout moment Millar après avoir vécu le pire à Long Kesh, les nombreuses trahisons et désillusions de l"époque, ce mélange unique entre un homme revenu de tout et qui, malgré tout, a su garder une petite part de naïveté et conserver encore aujourd'hui un peu de son âme d'enfant, tout cela illumine définitivement tout le reste d'On the Brinks. La preuve : il garde même des révélations jusqu'à l'avant-dernier paragraphe de son épilogue, quel sale gosse ce Sam Millar !<br />
<br />
<i>On the Brinks</i> est LA pépite de l'année. Ou, plus exactement, ce livre est grand, tout simplement, parce que son auteur n'est pas qu'un sacrément bon écrivain. Sam Millar est un grand homme, un homme profondément bon. La lecture d'<i>On the Brinks</i> a confirmé de manière éblouissante ce que j'avais pressenti lorsque j'ai eu la chance de le rencontrer en mars dernier à Lyon, à l'occasion des Quais du Polar 2013.<br />
<br />
À l'image des héros qui le fascinaient tant, gamin, dans les comics qu'il dévorait chaque fois qu'il pouvait s'en procurer un, Millar est pour l'Irlande du Nord, c'est-à-dire pour toute la grande nation irlandaise, l'un de ses héros, sans qui elle n'existerait vraisemblablement plus aujourd'hui.<br />
<br />
<b>Si vous n'avez qu'un livre à lire cette année, lisez sans hésiter <i>On the Brinks</i>. Vous ne serez pas déçus !</b><br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibJTQ32tZyJwdhRv-ZSnC-YNCcMrs4zjEKYt0UllikfRwlgdWnbz6toj3vyYJ4hBb__aPBj_1Z_rEnZpfy2Ma-NSZAzyTXBpuDaWmples7JnQG5su6rZaPT7FDLoShXRSW6_hgCq1_lWb7/s320/sam-millar.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibJTQ32tZyJwdhRv-ZSnC-YNCcMrs4zjEKYt0UllikfRwlgdWnbz6toj3vyYJ4hBb__aPBj_1Z_rEnZpfy2Ma-NSZAzyTXBpuDaWmples7JnQG5su6rZaPT7FDLoShXRSW6_hgCq1_lWb7/s320/sam-millar.JPG" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
Sam Millar, par son engagement et son combat exemplaire, fait partie de ces <i>Âmes qui brûlent</i> et dont chaque nation a tant besoin pour pouvoir survivre par les temps périlleux qui couvent.<br />
(Photo : <a href="http://leblogdupolar.com/">http://leblogdupolar.com/</a>) </div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
<b><i>On the Brinks</i>, de Sam Millar [<i>On the Brinks, the extended edition</i>, 2009], traduit de l'anglais (Irlande) par Patrick Raynal, Editions du Seuil, coll. Seuil Policiers, 2013.</b></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/15184976710398758749noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4835845266604185466.post-91065670122458717712013-07-27T22:09:00.001+02:002013-07-28T11:15:32.147+02:00Trois cercueils blancs - Antonio Ungar (Noir sur Blanc/Notabilia)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.leseditionsnoirsurblanc.fr/local/cache-vignettes/L250xH392/9782882503053-4d6cc.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.leseditionsnoirsurblanc.fr/local/cache-vignettes/L250xH392/9782882503053-4d6cc.jpg" width="204" /></a></div>
<br />
<u><b>Présentation de l'éditeur :</b></u><br />
<br />
José Cantoná, être grotesque et dérisoire entretenu par son vieux
père, n’a rien d’un héros. Mais l’assassinat de Pedro Akira, leader de
l’opposition au régime dictatorial du président de la République du
Miranda, le très minuscule Don Tomás Del Pito, va changer son destin.
Sosie parfait du charismatique Akira, le voilà convaincu de se mettre
dans la peau du héros, dont la mort n’a pas été rendue publique, afin de
jeter à bas le régime pitiste. Que se passe-t-il quand il tombe
amoureux de sa belle et silencieuse infirmière, Ada ? Qu’arrive-t-il à
un imposteur qui peu à peu incarne le personnage qu’il joue ? Pourchassé
par ses ennemis (les tueurs de Del Pito, les militaires, les
narcotrafiquants, les escadrons de la mort) et trahi par ses amis, le
faux Akira prend la fuite avec sa belle. Dès lors, le roman avec ses
épisodes hilarants se transforme en un thriller effréné, où la mort
guette à chaque instant.<br />
Satire violente de certains régimes latino-américains, <i>Trois cercueils blancs</i> est porté par une voix sauvage et imprévisible.<br />
<br />
source : <a href="http://www.leseditionsnoirsurblanc.fr/trois-cercueils-blancs-antonio-ungar-9782882503053" target="_blank">www.leseditionsnoirsurblanc.fr</a> <br />
<br />
<u><b>Mon avis :</b></u> <br />
<br />
J'ai reçu ce roman dans le cadre de la dernière opération Masse critique de <a href="http://www.babelio.com/" target="_blank">Babélio</a>
parmi une sélection de plusieurs titres qui m'intéressaient. C'était en plus pour moi l'occasion de découvrir la nouvelle collection <a href="http://www.leseditionsnoirsurblanc.fr/actualites/actualite-878" target="_blank">Notabilia</a> dirigée par Brigitte Bouchard aux éditions Noir sur Blanc.<br />
J'avais sélectionné celui-ci pour son côté "thriller sud-américain", et pour les
situations et aventures burlesques que laissait sous-entendre le résumé,
avec cette fameuse substitution de personnalité politique en pleine
campagne électorale par un sosie qui me plaisait bien comme idée de
départ. Or, j'avoue qu'au final, cette intrigue de base paraît bien
réductrice tant ce roman du Colombien Antonio Ungar est atypique et
parle essentiellement d'autre chose.<br />
<br />
La première,
évidente, est la satire violente et précise de ces régimes politiques d'Amérique du Sud,
passés ou présents.<br />
Le choix de transposer son histoire dans un pays
imaginaire, ici la "République du Miranda", permet à l'auteur de
décortiquer le fonctionnement de ces régimes tyranniques et gangrénés par la corruption
mais qui, comme toujours dans ces cas-là, se disent démocratiques -
comme l'étaient par exemple les sinistres Républiques "populaires" ou
"démocratiques" communistes du XXè siècle à travers le monde - pour
mieux en présenter un exemple-type, un schéma parfaitement réaliste et
simple, à son lecteur.<br />
<br />
Un président omnipotent qui a su placer sa
famille et ses amis à la tête de toutes les grandes institutions du
pays, médias officiels compris, une armée qui lutte soit-disant contre
la guérilla stalinienne et les trafiquants de drogue alors qu'elle est
le rouage essentiel pour déposséder les paysans de leurs terres au
profit du président, une large coalition d'opposants politiques emmenés
par un leader qui se veut la voie des pauvres - nombreux ! - mais dont
une bonne partie des cadres principaux sont très satisfaits des places
acquises qui leur assurent déjà pouvoir et argent.
<br />
Avec par exemple des descriptions de personnages irrésistibles, l'humour est bien présent
dans cette violente mais parfaite parodie de ce pouvoir totalitaire, qui
fonctionne aussi comme un miroir et nous interroge également nous,
Occidentaux, sur nos propres "démocraties". Car Antonio Ungar en profite
aussi pour écorcher la "grande" presse internationale - entendre
européenne et américaine - à travers le reportage favorable d'une
journaliste espagnole qui prend ses sources dans l'entourage du
dictateur ou au contraire l'absence totale d'articles consacrés au
Miranda dans la sacro-sainte presse américaine. Ce qui vaut un portrait
croustillant de ma presse américaine institutionnelle qui, comme dans
nos pays, ne voit l'actualité internationale qu'à travers ces fameux
"évènements marquants", et de l'intellectuel occidental (et donc
cosmopolite) moyen : <i>« (...) je me retrouve dans la peau d'un
intellectuel de Brooklyn en pantoufles. Dans cet état d'esprit, et tout
en imaginant la tasse correspondante de bon café, les cigarettes
françaises et la musique ethnique, je lis dans le New York Times
lui-même plusieurs articles joliment rédigés au sujet d'un coup d'état
en Indonésie, d'une famine en Ethiopie, d'un raz-de marée en Inde, d'une
épidémie en Chine et d'un manque scandaleux de chefs italiens dans les
meilleurs restaurants de pâtes de Manhattattan.</i>» <br />
Mais d'articles sur l'actualité du Miranda et la tentative de meurtre
envers le candidat de l'opposition à l'élection présidentielle qui s'y
déroule, le narrateur José Cantoná n'en trouvera pas... <br />
<br />
En
réalité, c'est à ce narrateur que le lecteur devra avoir la patience de
s'accoutumer pendant au moins les 50 premières pages, cette première
partie laborieuse intitulée « Avant de commencer ».<br />
On a du mal à
supporter l'inaction, l'absurdité et le ton employé par ce José
Cantoná, homme ridicule et maniéré, enfermé dans sa propre bulle et qui,
à la quarantaine, vit encore chez son père en passant son temps à jouer
de la contrebasse, à contempler les étoiles fixées sur le plafond de sa
chambre les nombreuses fois où il s'allonge sur son lit et à enchainer
les cocktails à base de vodka. C'est pourquoi l'humour présent fait
souvent sourire intérieurement tandis qu'on est à la limite de
l'exaspération, attendant impatiemment que les choses "bougent".<br />
Et
même lorsqu'on dépasse ces 50 pages en guise d'introduction et que le
récit commence enfin à se rythmer petit à petit, la lecture reste malgré
tout empreinte d'étrangeté, voire d'onirisme, comme si on évoluait dans
un univers encore ouaté.<br />
<br />
Ce phénomène est en fait un
parti-pris de l'auteur et de ses choix temporels et narratifs. On s'en
rend compte dès la rencontre entre José Cantoná - lorsqu'il endosse ce
qu'il va un peu trop prendre comme le rôle de sa vie, celui de sosie
officiel de Pedro Akira, le fameux candidat présidentiel d'opposition «
révolvérisé » quelques heures plus tôt mais que ses conseillers
politiques vont faire croire à tous qu'il a en réalité survécu et se
trouve à l'hôpital pour y subir les opérations et soins nécessaires à la
reprise de la campagne électorale - et la jeune et jolie infirmière
Ada.<br />
<br />
Mais le début d'une grande histoire d'amour et la prise de conscience de la réalité funeste que traverse son pays et de l'enjeu réel qui pèse de tout son poids sur ses épaules agiront vite comme déclencheur pour Cantoná.<br />
Dès lors, le rythme s'accèle, les aventures et surprises se multiplient et on ne décroche plus de cette histoire qui oscille sans cesse entre comédie et tragédie.<br />
Avec en plus les meurtres et les trahisons, l'amour d'un côté et l'amitié de l'autre qui s'intensifient inexorablement, <b><i>Trois cercueils blancs</i></b>
prend toute sa force romanesque et toute sa puissance dramatique, et aspire définitivement le lecteur
pour mieux l'interpeler et lui tendre un miroir - troublant et dérangeant.<br />
<br />
On peut ne pas accrocher du tout dès le début. Sinon, la patience sera récompensée avec ce roman exigeant car atypique et à apprivoiser.<br />
Subtil, intelligent et entêtant, il sera alors difficile de ressortir totalement indemne de <b><i>Trois cercueils blancs</i></b>.<br />
<br />
<br />
PS : La présentation et la maquette, signées Paprika, de la collection <a href="http://www.leseditionsnoirsurblanc.fr/actualites/actualite-878" target="_blank">Notabilia</a> m'ont particulièrement plu, avec les feuilles de garde intérieures rouges qui relèvent le visuel en noir et blanc. Une vraie réussite, qui participe à faire de magnifiques "objets livres" comme je les aime tant ! En tout cas, une collection à surveiller.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<b><u><i>Trois cercueils blancs</i>, de Antonio Ungar</u> [<i>Tres Ataúdes Blancos</i>, 2010], traduit de l'espagnol (Colombie) par Robert Amutio, éditions Noir sur Blanc, coll. Notabilia, 2013.</b> Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/15184976710398758749noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4835845266604185466.post-24888462594222143112013-06-28T08:18:00.000+02:002013-06-28T08:18:33.312+02:00Pommes - Richard Milward (Asphalte/Points Seuil) : un régal !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51jwxMMrrrL._SY445_.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51jwxMMrrrL._SY445_.jpg" width="194" /></a></div>
<b><u>Présentation de l'éditeur :</u></b><br />
<br />
Adam aime Eve. Eve sait à peine qui est Adam. Adam tente de survivre aux raclées de son père en écoutant les Beatles. Eve s'oublie dans l'alcool, la drogue et le sexe sans plaisir.<br />
Dans les quartiers ouvriers de Middlesbrough, au nord de l'Angleterre, l'expérience de la vie est souvent très violente. À quinze ans, Adam et Eve ne le savent que trop bien.<br />
Ce ne sont pourtant que des enfants.<br />
<br />
Né à Middlesbrough en 1984, Richard Milward a publié son premier roman, <i>Pommes</i>, à 22 ans. Depuis, il a étudié les Beaux-Arts à Londres.<br />
Il peint, écrit et travaille à l'adaptation cinématographiques de <i>Pommes</i>.<br />
Les éditions Asphalte viennent de publier (mars 2013) son second roman, <i>Block Party (: un roman à dix étages)</i>.<br />
<b>> Entretien avec l'auteur sur le <a href="http://asphalte-editions.com/blog/index.php?post/2010/05/Interview-Richard-Milward#.Uc0knNhrc_A" target="_blank">blog des éditions Asphalte</a><br />> Site de l'auteur : <a href="http://www.richardmilward.com/">www.richardmilward.com</a> </b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://asphalte-editions.com/data/couvhd/15102009140853hd.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://asphalte-editions.com/data/couvhd/15102009140853hd.jpg" width="221" /></a></div>
<u><b>Mon avis :</b></u> <b>Amour, amitié, drames, cancer, viol, apprentissage de la vie à la dure, sex, drugs & rock'n'roll...</b><br />
<br />
<span class="postbody">Enorme coup de coeur pour ce premier roman du jeune <span style="font-weight: bold;">Richard Milward</span>, <span style="font-weight: bold;"><span style="font-style: italic;">Pommes</span></span>. </span><br />
<br /><span class="postbody">Reçu avec le reste du <a href="http://norbertlaidet.blogspot.fr/2013/06/le-manifeste-des-enfants-sauvages-chez.html" target="_blank">"Manifeste des Enfants sauvages" publié par Points</a> en début d'année - avec notamment la nouvelle
traduction de <span style="font-style: italic;">Trainspotting</span> de
l'Ecossais Irvine Welsh -, je l'ai ouvert il y a quelques jours, par
hasard, après avoir lu une chronique de <a href="http://asphalte-editions.com/blog/index.php?post/2013/03/Un-immeuble-en-f%C3%AAte%2C-%C3%A7a-donne-une-BLOCK-PARTY#.Uc0lsthrc_A" target="_blank"><i>Bloc Party : un roman à dix étages</i></a>, le second, donc, publié chez Asphalte, de
Richard Milward dont le nom m'avait alors dit quelque chose. </span><br />
<span class="postbody">Un coup
d'oeil dans ma bibliothèque où j'avais placé les fameux bouquins, et
j'en ressortais avec cette petite perle d'à peine 250 pages. </span><br />
<span class="postbody">Un grand
roman pour un grand-huit émotionnel, bourré de vie, cru et très noir
aussi. Pour le prix d'un paquet de cigarettes, vous allez vous aussi
planer, traverser des bons délires, parfois des mauvais trips, mais
c'est la vie qui est comme ça, avec ou sans drogue. Espoirs et
désillusions, amours et déceptions, lassitudes et gros enthousiasmes, <span style="font-style: italic;">Pommes</span> ne verse jamais ni dans le pathos ni dans l'insouciance stérile, sans pour autant être moralisateur.
</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://img35.imageshack.us/img35/4778/milwardblog.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://img35.imageshack.us/img35/4778/milwardblog.jpg" width="230" /></a></div>
<br />
Un régal, glacé et glaçant, et pourtant pétillant, plein de couleurs et
de vie. Même si la mort plane et s'incarne dans quelques scènes
particulièrement dramatiques - et tristes.<br />
<span class="postbody">Car c'est aussi un condensé
de toute la violence des rapports humains, amplifiés par l'alcool ou la
drogue qui fait de ce texte plein de couleurs un chef d'oeuvre.
Heureusement, l'auteur, comme il le révèle dans l'interview disponible
sur le blog d'Asphalte, a voulu que son roman soit "atemporel" - le
meilleur moyen, sur un tel sujet, d'en faire un livre intemporel, au vu
du résultat foudroyant -, et si parfois ces jeunes envoient des messages
ou sentent qu'on les appelle, Dieu merci ils n'ont pas internet, comme
c'était le cas dans les années 1990.
<br />
Il n'est donc pas question de réseaux sociaux qui, par leur virtualité,
n'auraient alors qu'apporté morts et suicides dans de tels cas. Comme
c'est déjà trop souvent le cas aujourd'hui.
<br />
<br />
L'alternance du récit entre Eve avec Adam - chez lui dans sa chambre,
puceau tabassé par son père qui n'a d'yeux que pour elle, la belle,
toujours souriante et qui attire tous les beaux gosses et autres mecs
plus vieux parmi lesquels elle pioche instinctivement au gré de ses
sorties et de ses rencontres, alors que lui n'a encore rien expérimenté,
si ce n'est la musique qui le fait vibrer et oublier ses TOC -, et le
langage oral du texte hypnotise le lecteur dès la première page. </span><br />
<span class="postbody">La
magie - noire et blanche - opère immédiatement.
<br />
Petit à petit, l'oiseau va sortir de son nid, et oubliera même les coups
et autres virées à l'hôpital que peuvent engendrer la jalousie
lorsqu'il parviendra ne serait-ce qu'à échanger deux phrases avec Eve.
Mais le temps qu'elle le remarque, sa vie à elle continue, tandis que
lui, transi d'amour, peut gamberger pendant des jours suite à un bisous
sur la joue si c'est Eve qui le lui donne. </span><br />
<span class="postbody">Histoire d'amour aussi
magnifique qu'elliptique qui n'est d'ailleurs pas sans me rappeler celle
que l'enquêteur finit par ressentir à force de côtoyer Cassie Maddox
dans le sublime premier roman de <b>Tana French</b> (<i>Ecorces de sang</i>). Mais là encore, et comme
dans la vie, le lecteur devra accepter de ne pas toujours tout savoir
des personnages, et de comment tout cela peut finir. </span><br />
<span class="postbody">Chez Milward, au
bout des 245 pages, on voudrait le supplier pour qu'il écrive une suite.
`Laissons plutôt les personnages de <i>Pommes</i>, que l'on aura connu durant
une année environ et qui ont déjà tous grandis trop vite, tenter de
vivre leur propre vie, enfin.
<br />
Qu'est ce que c'est bon, putain, de croquer ce roman ! </span><br />
<span class="postbody">À noter que, comme souvent pour les livres édités par Asphalte, une "Playlist" mixée par l'auteur est proposée : Beatles, Jefferson Airplanes, Laurent Garnier, Rolling Stones, et quelques autres feront une parfaite bande-son pour votre lecture ! </span><br />
<span class="postbody"><br /></span>
<span class="postbody"><br /></span>
<span class="postbody"><b><i>Pommes</i>, de Richard Milward [<i>Apples</i>, 2007], traduit de l'anglais par Audrey Coussy, Asphalte éditions 2010, Points Seuil 2013, 250 pages, 6,70euros.</b></span><br />
<br />
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;"><span style="font-size: 10px;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;"><span style="font-size: 10px;"><span style="color: black;"></span><br /></span></span></span></span></span></span></span>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/15184976710398758749noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4835845266604185466.post-86951614122306710322013-06-28T06:49:00.000+02:002013-06-28T06:54:17.447+02:00Le « Manifeste des Enfants sauvages » chez POINTS/Seuil<span style="background-color: white;"><span></span></span><span style="background-color: white;"></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.lecerclepoints.com/images/home/page/287-f2.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="http://www.lecerclepoints.com/images/home/page/287-f2.jpg" /></a></div>
Les collections et sélections de livres de poche des éditions Points Seuil sont toujours un plaisir pour les lecteurs. Plusieurs thématiques, de nombreuses initiatives soigneusement préparées et, mine de rien, une bonne partie du meilleur du livre paru au préalable en grand format.<br />
En février dernier, Points publiait une <b>sélection de 7 titres donnant « la parole aux jeunes »</b>, avec un concours sous forme de quizz auquel j'ai participé. Autant dire que j'ai été particulièrement (et agréablement) surpris lorsqu'il y a plusieurs semaines maintenant, j'ai eu le privilège de recevoir l'intégralité de cette sélection ! La voici, telle qu'elle est présentée sur le site du <a href="http://www.lecerclepoints.com/page-les-jeunes-prennent-parole-dans-7-romans-manifeste-287.htm" target="_blank">Cercle Points</a> :<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.lecerclepoints.com/images/couvertures/m/9782757830192.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.lecerclepoints.com/images/couvertures/m/9782757830192.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><b><span style="font-size: 18px;">Méfiez-vous des enfants sages - Cécile Coulon</span></b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;">Un premier roman écrit à 18 ans qui étonne par sa force et sa maturité. </span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;"><span style="font-size: 10px;">Elle
s’appelle Lua et elle déteste le chocolat noir. Enfant, elle passait
tout son temps avec Eddy, le vieux rocker marginal d’en face. Dans cette
petite ville tranquille du sud des États-Unis, il était son seul ami.
Et puis la vie a tout gâché. Lua a grandi, elle ne croit plus en Dieu.
Ses parents n’ont rien compris, rien vu. Mais cela les intéresse-t-il
vraiment ? Lua ne sera plus une enfant sage. </span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><span style="font-size: 14px;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">« Une histoire douce-amère dont l’écriture tempérée exprime avec grâce la violence des enfants sages. »</span></span></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><i><span style="font-size: 14px;">Le Figaro Magazine</span></i></span></span></div>
<span style="color: red;"><br /></span>
<span style="color: red;"><br /></span>
<span style="color: red;"><br /></span>
<span style="color: red;"><br /></span>
<span style="color: red;"><br /></span>
<span style="color: red;"><a href="http://www.lecerclepoints.com/images/couvertures/9782757812808.jpg#page" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.lecerclepoints.com/images/couvertures/9782757812808.jpg#page" width="193" /></a></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><b><span style="font-size: 18px;">Trainspotting </span></b><b><span style="font-size: 18px;"><b><span style="font-size: 18px;">- </span></b>Irvine Welsh</span></b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;">Un livre culte sur la jeunesse perdue d’Edimbourg, enfin réédité en poche dans une nouvelle traduction.</span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;"><span style="font-size: 10px;">Dans
la sombre Édimbourg des années 1990, Renton le malin, Sick Boy
l’ambitieux, Franco le sociopathe, Spud l’égaré et Tommy l’innocent
partagent tout : les petites combines, l’assurance-chômage et la drogue,
sous toutes ses formes. Entre deux pintes, après un fix ou une baston,
ils racontent la violence d’un quotidien misérable dominé par la rage.
Une rage qui les anime tous. La rage de vivre.</span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">« Irvine Welsh torture la langue pour coller à la détresse d’une jeunesse au bord du néant. »</span></span></span></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><i><span style="font-size: 14px;">Le Monde</span></i></span></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="color: red;"><a href="http://www.lecerclepoints.com/images/couvertures/9782757828779.jpg#page" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.lecerclepoints.com/images/couvertures/9782757828779.jpg#page" width="193" /></a></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><b><span style="font-size: 18px;">Pommes </span></b><b><span style="font-size: 18px;"><b><span style="font-size: 18px;">- </span></b>Richard Milward</span></b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;"><span style="font-size: 10px;"><span style="font-size: 14px;">Un livre rock et trash sur la jeunesse anglaise. </span></span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;"><span style="font-size: 10px;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;"><span style="font-size: 10px;">Adam
aime Eve. Eve sait à peine qui est Adam. Adam tente de survivre aux
raclées de son père en écoutant les Beatles. Eve s’oublie dans l’alcool,
la drogue et le sexe sans plaisir. Dans les quartiers ouvriers de
Middlesbrough, au nord de l’Angleterre, l’expérience de la vie est
souvent très violente. A quinze ans, Adam et Eve ne le savent que trop
bien. Ce ne sont pourtant encore que des enfants. </span></span></span></span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">« Quand <i>L’Attrape-coeurs</i> rencontre les Arctic Monkeys. » </span></span></span></span></span></span></div>
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><i><span style="font-size: 14px;">The Times</span></i></span></span><br />
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
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<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
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<span style="color: red;"><br /></span></div>
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<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><a href="http://www.lecerclepoints.com/images/couvertures/9782757831861.jpg#page" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.lecerclepoints.com/images/couvertures/9782757831861.jpg#page" width="193" /></a><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><i><span style="font-size: 14px;"> </span></i></span></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><b><span style="font-size: 18px;">Les Sopranos </span></b><b><span style="font-size: 18px;"><b><span style="font-size: 18px;">- </span></b>Alan Warner</span></b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;">Prix Saltire du meilleur livre écossais. </span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;"><span style="font-size: 10px;">Le
concours de chorale de leur école écossaise de bonnes sœurs ? Les
Sopranos n’en ont rien à faire. Manda, Chell, Kylah, Finn et Orla
veulent rendre cette virée en ville inoubliable. À 17 ans, tout ce
qu’elles ont en tête, c’est l’alcool, les fringues, les mecs, perdre le
concours pour rentrer à temps et enflammer le dancefloor. Et l’amitié.
Parce que c’est tout ce qu’elles ont au monde, l’amitié.</span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;">Les aventures déjantées de quatre adolescentes passablement délurées.</span></span></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="color: red;"><a href="http://www.lecerclepoints.com/images/couvertures/9782757829653.jpg#page" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.lecerclepoints.com/images/couvertures/9782757829653.jpg#page" width="193" /></a></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><b><span style="font-size: 18px;">Les Etoiles dans le ciel radieux </span></b><b><span style="font-size: 18px;">- </span></b><b><span style="font-size: 18px;">Alan Warner</span></b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;">Sélectionné pour le Man Booker Prize 2010.</span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;"><span style="font-size: 10px;">Voilà
des semaines qu’elles attendaient ça ! Les Sopranos se retrouvent pour
partir en vacances. Manda, Chell, Kylah, Finn et Kay ont quitté le
lycée. Toutes ont suivi des chemins différents. Malgré les failles
naissantes dans leur amitié, elles n’ont pas perdu le sens de la fête.
Entre gueule de bois et perte de passeport, l’aventure commence dès
l’aéroport… qu’elles ne sont pas prêtes de quitter !</span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;">«
Une sitcom pop et brillante qui enchaîne les péripéties et les
répliques fracassantes à la vitesse à laquelle les fi lles éclusent
leurs pintes. On rit à chaque page. »</span></span></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;"><br /><i>Les Inrockuptibles</i></span></span></span></div>
<span style="color: red;"><br /></span>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="color: red;"><a href="http://www.lecerclepoints.com/images/couvertures/9782757830130.jpg#page" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.lecerclepoints.com/images/couvertures/9782757830130.jpg#page" width="193" /></a></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><b><span style="font-size: 18px;">Cheese Monkeys </span></b><b><span style="font-size: 18px;"><b><span style="font-size: 18px;">- </span></b>Chip Kidd</span></b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;">Un roman satirique et tendre sur la jeunesse des années 1950.<br />Un auteur plébiscité par Bret Easton Ellis, James Ellroy et Jay McInerney.</span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;"><span style="font-size: 10px;">À
la fin des années 1950, un adolescent désabusé intègre une école d’art
et choisit par accident un cours d’introduction au dessin. Le
professeur, Winter Sorbeck, séducteur et fascinant, teste ses élèves
avec une exigence sadique. En proie aux affres et émois de la jeunesse,
l’étudiant, alter ego de papier de Chip Kidd, découvre grâce à son
pygmalion un monde artistique jamais envisagé : le graphisme.</span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;">« Jamais un auteur n’a décrit avec autant d’humour et de tendresse l’adolescence des jeunes Américains. » </span></span></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;">Bret Easton Ellis</span></span></span></div>
<span style="color: red;"><br /></span>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><a href="http://www.lecerclepoints.com/images/couvertures/9782757816868.jpg#page" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.lecerclepoints.com/images/couvertures/9782757816868.jpg#page" width="193" /></a><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><i><span style="font-size: 14px;"> </span></i></span></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><i><span style="font-size: 14px;"><br /></span></i></span></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><i><span style="font-size: 14px;"><br /></span></i></span></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><i><span style="font-size: 14px;"><br /></span></i></span></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><i><span style="font-size: 14px;"><br /></span></i></span></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><b><span style="font-size: 18px;">Precious </span></b><b><span style="font-size: 18px;"><b><span style="font-size: 18px;">- </span></b>Sapphire</span></b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;">Une adolescente d’Harlem prend la parole dans une langue pleine de rage et de poésie.</span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;"><span style="font-size: 10px;">Precious,
seize ans, claque la porte. Elle ne se laissera plus cogner par sa
mère, ni violer et engrosser encore une fois par son père. Jamais. Virée
de l'école, elle envisage une nouvelle vie, loin de Harlem et du ghetto
afro-américain de son enfance. Elle veut apprendre à lire et à écrire,
raconter son histoire à travers des poèmes et élever dignement son fils.</span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;">« Le réalisme sans concession de ce roman rap du désespoir force le respect. » </span></span></span></div>
<span style="color: red;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 14px;"><i>Lire</i></span></span></span><br />
<span style="color: red;"><br /></span>
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="color: black;"><span style="font-size: 14px;"><i> </i><b>retrouvez-la sélection sur le site :<a href="http://www.lecerclepoints.com/page-les-jeunes-prennent-parole-dans-7-romans-manifeste-287.htm" target="_blank"> www.lecerclepoints.com</a></b><i> </i></span></span></span>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/15184976710398758749noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4835845266604185466.post-72508622731658002612013-06-28T05:22:00.000+02:002013-06-28T05:53:07.228+02:0013e NOTE Editions : Des histoires cousues de fil noir<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.13enote.com/graphics/logo.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.13enote.com/graphics/logo.png" /></a></div>
<h1 class="titreMarron">
Auteurs extrêmes sous haute tension</h1>
<div class="titreMarron">
Oui, je sais, je débarque. Cette petite maison d'édition, déjà grande de par son énergie, son professionnalisme, ses maquettes et son identité visuelle, est l'un de mes grands coup de coeur de cette année. </div>
<div class="titreMarron">
Tout à commencer à l'occasion d'une une visite sur un site de vente en ligne, où le titre d'un article m'avait (forcément) accroché et intéressé : <b>« 13e Note, littérature enragée ! »</b>. Enragé que je suis (mais tout gentil, je rassurez-vous!), je ne pouvais que jeter un oeil à ce qu'avait rédigé ce vendeur de la Fnac (damned ! J'ai failli rester discret...). Et dans la liste des premières publications qu'il avait dressées, un certain <b>Rob Roberge</b> avait attiré mon attention.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51A5798NKRL._SY445_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51A5798NKRL._SY445_.jpg" width="219" /></a></div>
Doublement même, puisque 6 ans plus tôt, j'avais acheté son premier roman noir, <i>Panne sèche</i>, paru alors en Série Noire. Branle-bas de combat parmi mes étagères puis mes cartons, jusqu'au verdict implacable de stupidité : je l'avais revendu quelques années plus tôt, quand j'avais eu besoin d'argent et alors que j'avais encore le cerveau suffisamment embrumé pour ne pas me rendre compte de l'énorme erreur que je commettais. Toujours est-il que s'il n'avait vraisemblablement pas eu le succès escompté pour la SN, c'est toujours un excellent signe lorsqu'une maison d'édition redonne sa chance à un auteur déjà passé à la trappe de la rentabilité dans notre beau paysage éditorial. [ Un peu comme Stock et sa nouvelle collection La Cosmopolite Noire qui a eu l'extrême bon goût littéraire de republier l'Irlandais <b>Adrian McKinty </b>au printemps, alors que ses quatre précédents romans, dont une trilogie culte, n'avaient là encore pas récolté le succès escompté par la même SN. (Petit clin d'oeil à son traducteur d'alors, Patrice Carrer, désormais directeur d'ouvrages chez 13e Note !) ]<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41gHzOfUe-L._SX342_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41gHzOfUe-L._SX342_.jpg" width="248" /></a></div>
Ce <b>Rob Roberge</b> venait donc d'être (miraculeusement) retraduit en France par cette toujours très juste 13e Note, avec <i>La tête à l'envers, les pieds au mur</i> en juin 2012. <br />
<br /></div>
<div class="titreMarron">
Et puis, il y a eu tous ces noms d'auteurs qui me disaient quelque chose, mais dont bizarrement, le prénom ne correspondait pas. <b>Fante</b>, ça d'accord, mais pourquoi <i>Dan</i>, alors que ma mémoire reptilienne avait enregistré comme prénom correspondant <i>John</i> (merci à 10-18 et à leur exemplaire offert de <i>Demande à la poussière</i>, dudit John...Fante)? Bref, je pense que vous voyez où je veux en venir.... Et puis plein d'autres ! </div>
<div class="titreMarron">
Fin mars dernier, je me rends en catastrophe, ou plutôt contre toute attente, aux Quais du Polar à Lyon. Et je suis interloqué dès le début par l'Américain <a href="http://www.sauramps.com/pages/evenements/pas-de-saison-pour-lenfer-k-fe-krime-20" target="_blank"><b>Kent Anderson</b></a>, d'autant plus que je ne le connais ni d'Eve ni d'Adam. Mais trône fièrement à côté de lui une pile mettant en valeur un remarquable petit objet, un livre, <i>Pas de saison pour l'enfer</i>. Accroché, il me semble, à la table derrière laquelle l'auteur est assis, un bandeau indique : <b>« Par l'auteur de <i>Sympathy for the devil</i> »</b>.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51F7aS5s4xL._SX342_.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51F7aS5s4xL._SX342_.jpg" width="246" /></a></div>
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41YRDer7fCL._SY445_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41YRDer7fCL._SY445_.jpg" width="194" /></a>Saluons entre parenthèses la toujours excellente collection Folio Policier qui a eu la bonne idée de rééditer ce classique dont le titre ne me disait alors que très vaguement quelque chose...<br />
L'auteur, s'adressant à moi, m'a fait comprendre, grâce à une charmante jeune femme qui se tenait au même stand, que son nouveau livre <i>« ne parle pas que de guerre, mais aussi d'agneaux et de chevaux »</i>. Décontenancé et intéressé, j'étais. Avec cette sensation qu'il s'agissait d'un grand auteur à lire. Dommage cela dit que je ne lui ai pas acheté sur le coup son livre, qu'il se serait fait un plaisir de me dédicacer. Ce n'était qu'à mon arrivée dans la grande salle des dédicaces, je voulais faire d'abord un tour, etc... mais je compte bien me rettraper au plus vite, notamment en faisant un coup double avec ces deux récits.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.13enote.com/images/livre_69.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.13enote.com/images/livre_69.jpg" width="248" /></a></div>
Pour abréger là, et parce qu'il reste un mois pour en profiter, sachez que <a href="http://www.13enote.com/" target="_blank">les éditions 13e Note</a>, pour l'achat de deux titres parmi leur catalogue, vous offrent le livre d'<b>Alfredo Morano</b>, <i>Le journal de Sharon</i>. Débrouillez-vous pour trouver une librairie proche de chez vous qui participe à l'opération !<br />
<br />
Dans leur catalogue, des auteurs comme <b>Barry Gifford</b> (<i>Sailor et Lula</i>, paru au début des années 1990 chez Rivages et adapté au cinéma), <b>Tony 0'Neill</b>, <b>Jerry Stahl</b>, <b>Patrick O'Neil</b>, <b>Charles Bukowsky</b>, <b>Dan Fante</b>, <b>Mark SaFranko</b> et tant d'autres que vous retrouverez sur leur site :<b> <a href="http://www.13enote.com/">www.13enote.com</a></b>.<br />
<br />
Et n'oubliez pas qu'ils ont également lancé depuis 1 an leur propre collection poche, « Pulse », composée de titres déjà parus en grand format chez eux, et d'inédits !<br />
<br />
Je les remercie pour leur gentillesse et l'envoi de leur (très beau, lui aussi) catalogue !</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/15184976710398758749noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4835845266604185466.post-15665494590606751632013-06-25T12:14:00.000+02:002013-06-26T05:31:34.691+02:00On the Brinks - Sam Millar (Seuil) : La bombe irlandaise de l'année signée d'un M comme Millar !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51c8a6J11JL._SY445_.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51c8a6J11JL._SY445_.jpg" width="200" /></a></div>
<h2>
<b>> 2013, année irlandaise... #1 </b></h2>
<h2>
<b>> Coup de cœur</b></h2>
<u><b><a href="http://www.seuil.com/livre-9782021077377.htm" target="_blank">Présentation de l'éditeur</a> </b></u><b>(j'approuve à 100%) :</b><br />
<blockquote class="tr_bq">
<i>«Sa vie, telle qu'elle est décrite dans On the Brinks, est une histoire conçue pour Hollywood à plus d'un égard.»</i> Gary Craig, Democrat and Chronicle.<br />
<br />
De fait, le spectaculaire récit autobiographique de Sam Millar a tout
d'un thriller. À ceci près que si on lisait pareilles choses dans un
roman, on les trouverait bien peu crédibles.<br />
Catholique, Millar
combat avec l'IRA et se retrouve à Long Kesh, la prison d'Irlande du
Nord où les Anglais brutalisent leurs prisonniers. Indomptable, il
survit sans trahir les siens : voilà pour la partie la plus noire,
écrite avec fureur et un humour constant.<br />
Réfugié aux États-Unis
après sa libération, il conçoit ce qui deviendra le 5e casse le plus
important de l'histoire américaine. La manière dont il dévalise le dépôt
de la Brinks à Rochester, avec un copain irlandais, des flingues en
plastique et une fourgonnette pourrie, est à ne pas croire. Même
Dortmunder, dans un roman de Westlake, s'y prendrait mieux. Il
n'empêche, le butin dépasse les 7 millions de dollars ! Un procès et une
condamnation plus tard, il retrouve la liberté, mais entretemps, la
plus grande partie de l'argent a disparu. Millar semble avoir été roulé
par ses complices... Saura-t-on jamais la vérité ? En tout cas, le FBI
cherche toujours !<br />
<br />
Né à Belfast en 1958, <b>Sam Millar</b> a fait de
la prison en Irlande du Nord comme activiste politique, et aux
États-Unis comme droit commun. De retour à Belfast où il vit toujours,
il est devenu écrivain. Après deux romans, <i>Poussière tu seras</i> et
<i>Rédemption Factory</i>, et le best-seller international <i>On the Brinks</i>, il a
commencé <u>la série policière Karl Kane, à paraître au Seuil.</u></blockquote>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkeG4xqHOYZfMfQPKU6mABQxZSTVUR97Psa3tUG74TvWxuVnf80S2R_0lpxXHeiKEk6bj3cyjheGgBP-u2XnHllx_AVTmfc0qypeYNGjIETHxvGtqC2GDN6ioh-FnflH0JIWMe5TqVu9DI/s1600/sam-millar.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkeG4xqHOYZfMfQPKU6mABQxZSTVUR97Psa3tUG74TvWxuVnf80S2R_0lpxXHeiKEk6bj3cyjheGgBP-u2XnHllx_AVTmfc0qypeYNGjIETHxvGtqC2GDN6ioh-FnflH0JIWMe5TqVu9DI/s320/sam-millar.JPG" width="258" /></a></div>
Quand un éditeur et un traducteur a des couilles comme Patrick Raynal et de la suite dans les idées, le lecteur a de la chance. Quand on aime les polars irlandais comme moi (merci Adrian McKinty, ancien de la Série Noire, miraculeusement réapparu chez Stock avec <i>Une terre si froide</i>, premier opus d'une trilogie dont la suite est prévue pour octobre - je vous en reparle bientôt), et que l'on a pu goûter à leurs charmes irrésistibles, notamment à cette écriture tellurique qui raconte en filigrane l'histoire de la nation irlandaise, ses passions, ses haines, ses gangs et son libéralisme qui ravage tout, on en redemande. Forcément. Tana French m'avait fait un effet fou avec son premier roman noir, <i>Ecorces de sang</i> (paru initialement sous le titre <i>La mort dans les bois</i>). Sam Millar, j'en avais entendu parler, en bien certes, mais c'est tout. Donc, inutile de préciser que quand j'ai appris la parution au Seuil d'<i>On the Brinks</i> ainsi que ce qu'avait été la vie de Sam Millar, mon sang n'a fait qu'un tour. Un polar ? Une autobiographie ? Les mémoires d'un nationaliste irlandais ? La seconde vie aux USA ? Jusqu'à son retour en Irlande du Nord où il est devenu écrivain ?... Tout cela me fascinait, me passionnait d'avance. Le moins qu'on puisse dire est que je n'ai pas été déçu. Non, au contraire même. <b>Il faut lire <i>On the Brinks</i> pour le croire.</b> D'ailleurs, on s'étonne même que Sam Millar soit encore en vie, et qu'il ait pu - enfin - retrouver son Irlande natale, et avec femme et enfants en plus !<br />
À vrai dire, on comprend très vite, avant même de lire l'un de ses livres, qui peut être Sam Millar lorsqu'on a la chance, comme moi, de l'avoir rencontré aux Quais du Polar cette année, par exemple.<br />
Encore une fois, quand la foule patientait des heures pour des dédicaces d'Harlan Coben, je me suis très vite retrouvé devant les table des plus grands - écrivains ou traducteur-éditeur. Ils étaient alignés, pas toujours ensemble au même moment, mais Sam Millar était entre John Burdett, l'immense auteur de Bangkok 8 ou du Pic du Vautour qui vient de paraître, et Patrick Raynal, traducteur et premier éditeur de Sam Millar. Raynal a depuis fait en sorte que les livres du grand Irlandais atterrissent entre de bonnes mains, celles d'une autre traductrice et éditrice de talent, Mari-Caroline Aubert, laquelle a repris depuis environ 2 ans la direction de la collection Seuil Policiers. <br />
<b>Sam Millar est un grand</b>, dans tous les sens du terme. Je l'ai compris quand, il m'a soigneusement dédicacé ses mémoires en forme de thriller et la version poche de <i>Poussière tu seras</i>, son premier roman à avoir été publié en France, maintenant disponible en Points Seuil.<br />
<b><i>« To Norbert. Merci ! Sam. »</i></b>, j'ai pu lire, bien après qu'il se soit levé de sa chaise pour me remercier droit dans les yeux et me serrer franchement la main. Court, sobre, efficace.<br />
Comme son écriture, qui elle est d'une maîtrise stupéfiante.<br />
<b>Maintenant que j'ai lu <i>On the Brinks</i>, je sais aussi que c'est un survivant (incroyable !), et un héros irlandais. </b>Et je le remercie à mon tour, pour tout.<br />
Je reviendrai vous parler du livre très vite, il faut encore que je me remette les idées au clair. Foncez sur <i>On the Brinks</i>, surtout si vous aimez le polar : c'en est un, et un des meilleurs. À tel point que déjà, vous en savez suffisamment pour ne pas être déçu en l'achetant et en le lisant. <b><i>On the Brinks</i> fait figure d'une bombe à fragmentation, mais littéraire celle-ci, que Sam Millar vient de lâcher au printemps, en France ! Vous allez vous régaler...</b><br />
<br />
[À suivre]<br />
<br />
<b>> le site de l'auteur : <a href="http://www.millarcrime.com/">www.millarcrime.com</a> </b><br />
<br />
<br />
<b><i>On the Brinks</i>, Sam Millar [<i>On the Brinks, the extended edition</i>, 2009], traduit de l'irlandais par Patrick Raynal, Editions du Seuil, coll. Seuil Policiers, 2013.</b>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/15184976710398758749noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4835845266604185466.post-67450578757321498132013-06-20T16:05:00.000+02:002013-06-20T16:05:00.987+02:00L'Invisible - Robert Pobi (Sonatine)... est sorti en poche chez POINTS<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51JH8lX7-dL._SY445_.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51JH8lX7-dL._SY445_.jpg" width="194" /></a></div>
<b><u>Présentation de l'éditeur :</u></b><br />
<blockquote class="tr_bq">
Jake Cole, profiler hors-catégorie au FBI, revient dans la maison où il a
grandi. Son père, artiste de génie à moitié fou, est mourant. Quand le
shérif du coin lui demande de l'aider à résoudre un double meurtre, tout
son passé ressurgit. Jake est convaincu que son père connaît l'identité
de ce dépeceur fou. Et si la clé résidait dans ces milliers de tableaux
peints par son père, qui semblent constituer un étrange puzzle ?</blockquote>
<br />
Voilà typiquement le genre de thrillers que j'évite précautionneusement d'acheter d'habitude. Parce que les présentations à la Sonatine qui ne peuvent s'empêcher à chaque nouveau roman de citer des grands classiques comme Thomas Harris et son <i>Silence des Agneaux</i>, en rajoutant en plus la référence à l'un de leurs premier polars qui a cartonné, je ne les supporte plus, notamment depuis que j'ai lu deux de leurs premiers romans publiés lors de leur lancement qui en réalité étaient corrects, mais sans plus.<br />
Quant au "fameux" <i>Les Visages</i> de Jesse Kellerman, fils de Faye et Jonathan Kellerman, eux-même auteurs de polars publiés au Seuil, j'avoue ne pas avoir lu, même une fois reçu en poche, d'autant plus que son intrigue semble bien directement pompé sur l'excellent polar de l'Américain <a href="http://www.collectionsangdencre.fr/site/greg_iles_&600&sde01&12014&1.html?9" target="_blank"><b>Greg Iles</b></a>,<i> <a href="http://www.collectionsangdencre.fr/site/la_femme_au_portrait_&600&sde01&9782258062283&1.html?5" target="_blank">La Femme au portrait</a></i> ! Iles est un auteur malheureusement abandonné par les Presses de la Cité depuis le départ du regretté Renaud Bombard, et la sortie en 2010 de son (très bon, lui aussi) <a href="http://www.collectionsangdencre.fr/site/poison_conjugal_&600&sde01&9782258078147&1.html?5" target="_blank"><i>Poison conjugal</i></a>, qui du coup est le seul à être encore disponible au catalogue des Presses de la Cité, alors que tous ses précédents romans - y compris ses meilleurs comme <a href="http://www.collectionsangdencre.fr/site/passion_mortelle_&600&sde01&9782258062276&1.html?5" target="_blank"><i>Passion mortelle</i></a> ou <a href="http://www.collectionsangdencre.fr/site/la_memoire_du_sang_&600&sde01&9782258068681&1.html?5" target="_blank"><i>La mémoire du sang</i></a> - sont depuis déjà un bon moment introuvables, cet éditeur ayant l'insupportable défaut de ne même pas entretenir son catalogue lorsque des romans comme ceux de Iles, même s'ils ne se vendent que correctement et se révèlent n'être avant tout que des "long-sellers". L'auteur estt encore malheureusement encore quasi-inconnu du public français alors qu'il rencontre un large succès aux USA, même s'il a réussi dès le premier coup à fidéliser un petit cercle de lecteurs dont je fais partie. Sinon, ses romans, publiés il n'y a pourtant pas si longtemps que ça, ne seraient pas tous en rupture de stock, par exemple, en comparaison de tant d'autres ! Seuls <i>La femme au portrait</i> est peut-être encore disponible en Livre de poche, avec <a href="http://www.lecerclepoints.com/livre-petite-ville-sans-histoire-greg-iles-9782757829158.htm" target="_blank"><i>Une petite ville sans histoire</i></a> paru heureusement à l'automne dernier chez Points et que, même si ce n'est pas son meilleur, j'avais pourtant beaucoup aimé aussi. Il faut dire que, comme <a href="http://www.collectionsangdencre.fr/site/john_katzenbach_&600&sde01&16754&1.html?9" target="_blank"><b>John Katzenbach</b></a>, il sait se renouveler à chaque nouveau polar, ce qui n'est pas si courant...<br />
<br />
<b>Mais pour revenir au Canadien Robert Pobi</b>, j'avoue que si je viens de recevoir ce roman après avoir eu finalement envie de le lire, c'est grâce au <a href="http://www.plumedecajou.com/" target="_blank">blog de <b>Plume de cajou</b></a> et au concours qu'elle a organisé en partenariat avec les <a href="http://www.lecerclepoints.com/" target="_blank">éditions Point</a> ! Et à un petit coup de chance inespéré pour ma part !...<br />
Donc, en attendant de vous en dire plus moi-même dès que j'aurai le temps de le lire, je ne peux que vous conseiller vivement de vous reporter à la <a href="http://www.plumedecajou.com/article-l-invisible-de-robert-pobi-109007885.html" target="_blank">brillante chronique</a> qu'elle a faite de <i>L'Invisible</i>. Le moins que l'on puisse dire, c'est que <b>Plume de cajou</b> a un enthousiasme communicatif, lorsqu'elle a un coup de coeur !<br />
Merci encore à elle et à Point.<br />
<br />
# <b>blog de</b> <b><a href="http://www.plumedecajou.com/">www.plumedecajou.com</a></b><br />
<b># site de l'éditeur : <a href="http://www.lecerclepoints.com/">www.lecerclepoints.com</a></b><br />
<br />
<br />
<br />
<b><i>L'Invisible</i>, Robert Pobi (<i>Bloodman</i>, 2011), traduction de l'anglais (Canada) de Fabrice Pointeau, Sonatine 2012; Points, coll. Thrilller, 2013.</b>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/15184976710398758749noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4835845266604185466.post-70297494001021489612013-06-17T10:32:00.001+02:002013-06-17T10:32:52.770+02:00Luther : l'Alerte - Neil Cross (Belfond Noir) : Gagnez 5 exemplaires jusqu'au 23 juin !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/BLF/P3/9782714453013.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/BLF/P3/9782714453013.JPG" width="197" /></a></div>
<b><u>Présentation de l'éditeur :</u></b><br />
<blockquote class="tr_bq">
<br />
« <span class="TxtCourantOuvrageHP"><strong><strong>Sur la corde raide qui
s'étend entre le Bien et le Mal se tient John Luther, inspecteur à la
crim' londonienne. Redoutablement intelligent, intuitif et obsessionnel,
le Samaritain est aussi dangereux. Pour lui, pour ceux qui l'entourent
et pour les sadiques qu'il traque. Mais après seize ans de service,
cette nouvelle enquête pourrait bien devenir son pire cauchemar. <br />
Prequel de la série éponyme créée par Neil Cross, un roman d'une noirceur inédite, à vous glacer le sang...</strong></strong></span>Dérangeant,
angoissant et sans pitié, un trip dans l'infinie noirceur de l'âme
humaine. Dans un Londres crépusculaire, découvrez le héros tourmenté de <em>Luther</em>, la série phénomène créée par Neil Cross. <br /><span class="TxtCourantOuvrageHP"><strong></strong></span><br />
<br />
Tous ses collègues s'accordent à le dire : John Luther est un excellent
flic. Un homme impressionnant, par son physique, ses principes ; un
détective intuitif, admiré pour ses résultats. <br />
Mais la réalité est plus sombre. Insomnie, dépression, accès de
violence, à force de côtoyer le mal, Luther est en train de perdre pied.
<br />
Une situation qui inquiète. À commencer par son épouse, impuissante à
apaiser cet homme lancé dans une guerre personnelle contre le crime. Et l'enquête qui s'annonce ne va rien arranger : face à un tueur
d'enfants qui joue avec ses nerfs, combien de temps encore Luther
parviendra-t-il à contrôler ses démons et à rester du bon côté de la loi
? »<br />
</blockquote>
(source : <a href="http://www.belfond.fr/">www.belfond.fr</a> ) <br />
<blockquote class="tr_bq">
<span class="TxtCourantOuvrageHP"></span></blockquote>
<b>site de l'auteur : <a href="http://www.neil-cross.com/" target="_blank">www.neil-cross.com</a></b><br />
<br />
<h3>
5 exemplaires du livres sont à gagner à l'ccasion de la Fête des Pères, grâce aux éditions <b>Belfond</b>, mais aussi grâce à <b>Stephi</b> !</h3>
<h3>
Pour tenter votre chance, rendez-vous sur son blog <b><a href="http://milleetunepages.canalblog.com/archives/2013/06/16/27441496.html" target="_blank">Mille et Une Pages</a></b> !</h3>
<br />
D'ailleurs, puisque <b><i>Luther : l'Alerte</i></b> est le troisième roman de <b>Neil Cross</b> publié en France, je vous parlerai bientôt de son tout premier roman, paru chez le même éditeur : <b><i>L'homme qui voulait enterrer son passé</i></b>, disponible en poche chez 10-18; ainsi que de <b><i>Captif</i></b>, son second roman. Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/15184976710398758749noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4835845266604185466.post-72488906824493453302013-06-07T07:10:00.000+02:002013-06-07T07:38:19.057+02:00Mort-en-direct.com de John Katzenbach (Presses de la Cité) : Plus qu'un chef d'oeuvre de suspense psychologique, un roman noir visionnaire et précurseur !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51IkuIgdqoL._SY445_.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51IkuIgdqoL._SY445_.jpg" width="196" /></a><u><b>Présentation de l'éditeur (facultative) :</b></u><br />
<span style="font-weight: bold;">« Pour retrouver la victime d'un snuff movie, un professeur de psychologie doit faire équipe avec un pédophile.</span>
<br />
<blockquote class="tr_bq">
<br />
Adrian, professeur de psychologie, apprend qu'il est atteint d'une
maladie dégénérative du cerveau. Ce mal incurable provoque des
hallucinations, au cours desquelles il converse avec les membres de sa
famille décédés : sa femme, son fils et son frère mort au Vietnam.
<br />
Un soir, il voit une jeune fille se faire embarquer de force dans une camionnette. Il est le seul à croire à un enlèvement.
<br />
Il découvre bientôt que la victime est séquestrée dans une cave et
filmée vingt-quatre heure sur vingt-quatre par un couple réalisant des <span style="font-style: italic;">snuff movies</span>.
<br />
Mais, sans l'aide de la police, Adrian doit, pour la sauver, faire appel
à un spécialiste des réseaux souterrains et illégaux : un pervers
sexuel en liberté surveillée.
<br />
Adrian la retrouvera-t-il avant de sombrer dans la folie ? »</blockquote>
<span class="postbody">« Ce polar habilement mené évite la facilité et en suggère plus qu'il ne montre. »
<span style="font-style: italic;">La Croix</span>
<br />
<br />
« <span style="font-style: italic;">Mort-en-direct.com</span> joue avec nos nerfs en superposant plusieurs suspenses. »
<span style="font-style: italic;">Le Républicain Lorrain</span>
<br />
<br />
« Une fois encore, l'auteur de <span style="font-style: italic;">L'Analyste</span>, Grand prix de littérature policière en 2004, frappe fort. »
<span style="font-style: italic;">Métro</span></span><br />
<br />
<b>source : <a href="http://www.pressesdelacite.com/site/mort_en_directcom_&100&9782258089297.html" target="_blank">www.pressesdelacite.com</a> </b><br />
<b>Lire les premières pages<a href="http://widget.editis.com/pressesdelacite/9782258089297/#page/1/mode/1up" target="_blank"> ici</a></b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://extranet.editis.com/it-yonixweb/images/PC/aut/img/P3/2/21ec7b48a8313332383139383431343739373233.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://extranet.editis.com/it-yonixweb/images/PC/aut/img/P3/2/21ec7b48a8313332383139383431343739373233.jpg" width="247" /></a></div>
<u><b>L'auteur :</b></u> Né en 1950, <b>John Katzenbach</b> a longtemps tenu la chronique judiciaire de
divers quotidiens et magazines, couvrant en particulier le procès de Ted
Bundy, l'un des plus grands meurtriers en série de l'histoire
américaine.
<br />
Cette expérience lui a inspiré de nombreux romans à succès comme <span style="font-style: italic;">L'Affaire du lieutenant Scott</span> et <span style="font-style: italic;">Une histoire de fous</span>.
<br />
Plusieurs de ses livres, dont <span style="font-style: italic;">Un été pourri</span> et <span style="font-style: italic;">Juste cause</span>, ont été adaptés au cinéma.
<br />
<span style="font-style: italic;">L'Analyste</span>,
son chef d'oeuvre, Grand Prix de littérature policière 2004, vient
d'être réédité par les Presses de la Cité, en même temps que <span style="font-style: italic;">Mort-en-direct.com</span>.<br />
<br />
<b>Site de l'auteur : <a href="http://www.johnkatzenbach.com/" target="_blank">www.johnkatzenbach.com</a></b> <br />
<br />
<b>Gros coup de coeur du <a href="http://produpolar.blogspot.com/" target="_blank">Pro du polar</a></b> :<br />
<blockquote class="tr_bq">
Le maître du suspense psychologique a encore frappé avec cet opus!!!
Avec un sujet particulièrement difficile, l’auteur sait nous manipuler
avec des thèmes forts et dérangeants pour la psyché humaine et une
certaine dextérité pour ne pas sombrer dans la folie…
La prose et l’écriture du roman servent grandement à la subtilité du style de l’auteur…
EN CONCLUSION: Suspense Magistral pour un auteur de grand talent. </blockquote>
<u><b>Ce que j'en ai pensé : </b></u><br />
Il serait peut-être temps de poster mon avis aussi sur ce blog, me disais-je jusqu'alors. Le problème avec ce genre de monument qu'on a tant aimé, c'est à la fois d'essayer de partager son propre coup de coeur, sans pour autant en déflorer l'intrigue. Depuis au moins un mois, je pensais à poster avant toute autre chose <b><a href="http://norbertlaidet.blogspot.fr/2013/06/mort-en-directcom-de-john-katzenbach.html" target="_blank">cet extrait particulièrement significatif</a></b>, puisqu'il résume bien une partie des questions que le lecteur est amené à se poser dès le 5e chapitre, et montre déjà suffisamment d'éléments en ce qui concerne la victime pour que ceux qui s'attendraient à un déluge de sang voire de sexe, qui seraient ici plus que malvenus, ne soit pas tentés d'aller plus loin. <b>John Katzenbach</b> analyse ici un nouveau profil criminel absolument unique, ce qui d'ailleurs suffirait à faire de <b><i>Mort-en-direct.com</i></b> le roman noir précurseur du XXIè siècle, l'un de ses polars que l'on pourra ressortir dans quelques années, ou plutôt même quelques décennies, sans aucun problème.<br />
Sauf qu'il est fait pour être lu aujourd'hui. Pour tenter aussi, en plus du délicieux frisson d'effroi qui nous fait dresser les cheveux sur la tête, de nous alerter sur les dérives d'une société et d'une génération nourrie exclusivement à la télé-réalité, aux flux d'images continus diffusés via internet ou les chaînes d'info spécialisées, ainsi que sur cet étrange et inquiétant phénomène qui fait que certains semblent ne pouvoir vivre que par procuration, via ces images et, par conséquent, l'objectif d'un appareil photo ou d'une caméra vidéo. Où chacun croit son heure de gloire venue parce qu'il aura su ou pu filmer quelque chose de "bankable", même si pour cela les situations ou les êtres humains qui se trouvent de l'autre côté de la caméra, ne deviennent qu'à leurs yeux des poupées désincarnées...<br />
<b>Petit "replay"</b>, donc, sur une chronique publiée sur le <a href="http://polars.pourpres.net/?act=aff&obj=vot&tab=4&pol_id=6985" target="_blank">site Polars Pourpres</a>, il y a déjà... près d'un mois et demi, alors que pourtant, même à l'époque, je désespérais d'avance de pouvoir faire un commentaire à peu près valable sur cet immense roman noir de John Katzenbach, ce virtuose du suspense psychologique :<br />
<blockquote class="tr_bq">
<br />
<div style="text-align: justify;">
Parfois, il y a des situations ou des sujets tellement extrêmes, tellement paradoxaux, mais aussi profonds que fascinants pour chacun d'entre eux , que les mots ne peuvent pas tout. Tant pour l'auteur que pour le lecteur, seule l'imagination peut alors permettre de les envisager, tous, d'une manière aussi brillante et sérieuse, certes, mais aussi de manière tout aussi vraisemblable et crédible que possible.<br />
<br />
Parce que <b>John Katzenbach</b> est parvenu a un tel niveau au bout d'une trentaine d'années de carrière, alors il aura pu réussir cet improbable challenge, cette invraisemblable réussite. <br />
Il faut, déjà, oublier à quel point <b><i>L'Analyste</i></b> ou <b><i>Une Histoire de fous</i></b> étaient, eux aussi, il y a déjà près du décennie, brillants et uniques.<br />
<br />
Seuls ceux qui sauront prendre le temps de lire son nouveau roman avant tout pour ce qu'il est, et restera toujours, autrement dit un monument du roman noir - c'est-à-dire une littérature populaire, à destination du plus grand public et non de je-ne-sais quels experts -, seuls ceux-là auront donc la disponibilité nécessaire pour simplement apprécier un bon livre, et alors savourer ce nouveau Katzenbach à sa juste valeur. <br />
Celle, non pas du thriller du moment - puisqu'il le sera toujours dans 10 ans - mais, très certainement aussi, de par l'ampleur et l'exactitude des sujets abordés, celle d''un - déjà - grand classique, d'un véritable chef d'oeuvre.<br />
<br />
Et je pèse mes mots. Je n'ai jamais rien lu de tel.<br />
<br />
Mais justement aussi parce qu'il est d'une brûlante actualité, je n'espère pas non plus avoir l'occasion de relire à l'avenir trop de polars qui aborderont ce type de sujets. <br />
Encore moins mêlés les uns aux autres. <br />
Peu d'auteurs me semblent capables de réussir ce que John Katzenbach sera, malgré tout, parvenu à atteindre avec <i>Mort-en-direct.com</i>.<br />
<br />
Le monde est malade, la société plus déviante que jamais, et il m'étonnerait que je puisse découvrir tant de sujets aussi intéressants les uns que les autres, aussi magistralement traités que dans ce grand moment de littérature. <br />
Evidemment qu'il faut le lire. <br />
Ne serait-ce que pour comprendre à quel point nous en sommes arrivés.<br />
<br />
Inoubliable, unique, sans la moindre scène de torture, de meurtre ou de sexe qui soit explicite, John Katzenbach s'est déjà inscrit parmi les grands mais rares écrivains de ce - décidément - si noir XXIème siècle.<br />
<br />
Un immense roman dont il est absolument impossible de ressortir psychologiquement indemne. On en ressort <i>différent</i>, <i>autre</i>.<br />
<br />
Voilà ce dont un écrivain comme Katzenbach est capable d'offrir à son lecteur, comme mise à jour d'une vision du monde actuelle - mais tel qu'il est vraiment.<br />
Une vision, forcément, d'une noirceur d'autant plus infinie qu'elle est également parfaitement pertinente et crédible. Et donc, à tout point de vue, plus que jamais vraisemblable.<br />
<br />
Ce roman est aussi et avant tout, il faut le dire, bien plus qu'un simple roman : c'est un véritable choc.<br />
<br />
Mais il aurait de toute façon fallu qu'un jour, un écrivain s'y attèle enfin.<br />
John Katzenbach l'aura fait, et c'est en cela, justement, qu'il est déjà et qu'il restera, quoiqu'il arrive, un immense écrivain et un auteur culte.<br />
<br />
<br />
Pour terminer, mieux vaut à mon avis ne pas tenter de lire <i>Mort-en-direct.com</i> d'une traite, comme n'importe quel autre polar. <br />
Ce serait à mon avis une erreur, parce que ce serait prendre le risque de saturer au bout de la centième page.<br />
Il faut comprendre que l'alchimie complexe de ce roman demande, simplement, un minimum d'attention et de disponibilité du lecteur. <br />
Ne le lisez pas non plus en même temps qu'un autre, car là aussi, du coup, ça pourrait tout gâcher, de la même manière. <br />
<br />
Et pourtant, ce n'est même pas que ce thriller soit complexe, trop savant ou trop touffu : au contraire, même.<br />
<br />
Mais qui voudrait boire une bouteille de whisky cul-sec ? <br />
Et à quoi bon ? Pour en gerber ?<br />
<br />
Ouvrez plutôt simplement ce livre, commencez-le, puis, au bout d'un moment, contentez-vous de le refermer, et de passer à autre chose. Jusqu'au lendemain, par exemple.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://images.titelive.com/685/9782258099685_1_75.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://images.titelive.com/685/9782258099685_1_75.jpg" width="196" /></a></div>
Si je donne ces indications qui peuvent paraître stupides, c'est juste pour vous éviter de passer à côté. Personnellement, faites comme vous le sentez, je m'en fiche, chacun jugera<br />
.<br />
C'est juste, aussi, qu'à moins avis, pour être à son tour saisi par ce suspense d'une intensité rare, il faut aussi savoir laisser la magie opérer. Tout simplement. <br />
<br />
Et là, selon votre propre expérience, votre propre vécu, votre âge, vous aussi, vous pourrez alors être définitivement marqués par ce roman, noir et unique en son genre, de Katzenbach.<br />
<br />
Alors, le suspense agira tout simplement comme le venin mortel et foudroyant d'un serpent rare. Avec une implacable efficacité.<br />
C'est tout simplement diabolique. Et dangereux. Mais ô combien indispensable !</div>
</blockquote>
<br />
<b><i>Mort-en-direct.com</i>, de John Katzenbach (What comes next,
2012), Presses de la Cité, coll. Sang d'encre 2012, traduction de
l'américain par Jean-Charles Provost, 540 pages, 22,50 euros.</b>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/15184976710398758749noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4835845266604185466.post-56225053410461318202013-06-07T01:59:00.001+02:002013-06-07T02:50:55.049+02:00« Mort-en-direct.com » de John Katzenbach (Presses de la Cité) : Extrait/Chronique d'un chef d'oeuvre noir et visionnaire !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/PC/P3/9782258089297.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/PC/P3/9782258089297.JPG" width="197" /></a></div>
Avant de vous parler plus longuement de ce nouveau chef d'oeuvre de <b>John Katzenbach</b>, ce virtuose quasiment inégalé en suspense psychologique - et déjà auteur il y a dix ans du mémorable <b><i>L'Analyste</i></b> (Grand Prix de Littérature Policière 2004), deux ans plus tard du stupéfiant roman noir psychologique et même psychiatrique <b><i>Une histoire de fous</i></b>, et en 2007 du plus classique mais toujours captivant <b><i>Faux coupable</i></b>, tous publiés en France dans la collection Sang d'encre des Presses de la Cité -, je voulais vous en donner un petit aperçu, un extrait. Histoire surtout et avant tout de tordre le coup aux réactions d'effroi voire de recul face à un titre et un résumé en 4e de couverture qui semblent accumuler les pires clichés racoleurs, là où, un peu mieux présenté par l'éditeur (ou avec plus de tact ?), à mon avis beaucoup plus de lecteurs se seraient certainement laissés séduire par ce roman noir et visionnaire qui nous épargne pourtant toutes les scènes gore ou sexuelles<br />
qui viennent à l'esprit à la vue d'un tel livre chez son libraire. Heureusement que je connaissais moi-même <b>Katzenbach</b>, et que j'en suis d'ailleurs un grand fan, et donc que je savais qu'avec lui, seules la subtilité du propos n'égale l'intensité du suspense et la maîtrise de la construction. Et pourtant, ô surprise, <a href="http://www.pressesdelacite.com/site/mort_en_directcom_&100&9782258089297.html"><i><b>Mort-en-direct.com</b></i></a> a dépassé toutes mes attentes !...<br />
<br />
<b><u>Extrait :</u></b><br />
<i><br /></i>
<i>« Au début, peu de participants à la soirée prêtaient attention aux images muettes qui défilaient sur l'immense écran plat, fixé sur le mur du penthouse dominant le parc Gorki. Il s'agissait de la rediffusion d'un match de football opposant le Dynamo Kiev au Lokomotiv Moscou. Un homme pourvu d'une moustache à la Fu Manchu leva la main pour demander à l'assistance de faire silence. Quelqu'un coupa le son de la demi-douzaine d'enceintes dissimulées dans les murs, qui déversaient une techno assourdissante. L'homme portait un costume noir hors de prix, une chemise de soie violette déboutonnée et des bijoux en or, y compris l'inévitable Rolex au poignet. Dans ce monde moderne où les gangsters et les hommes d'affaires ont la même allure, il aurait pu appartenir à n'importe laquelle de ces deux catégories. À ses côtés, une femme mince de vingt ans au moins sa cadette - coiffure et jambes de mannequin, robe du soir ample à paillettes qui ne cachait pas grand-chose de sa silhouette androgyne - déclara en russe, en français et en allemand :</i><br />
<i>_ Nous avons appris qu'une nouvelle saison de notre série en ligne préférée commence ce soir. Cela devrait intéresser fortement nombre d'entre vous.</i><br />
<i>Elle se tut. Le groupe se serra autour de l'écran, les uns vautrés dans des canapés confortables, les autres perchés sur des chaises. Une grande flèche « Lecture » apparut sur l'écran. L'hôte déplaça un curseur et cliqua sur la souris. Dela musique retentit.</i> L'Hymne à la joie<i>, de Beethoven, joué au synthétiseur. Apparut ensuite une image d'un très jeune Malcom McDowell, dans le rôle d'Alex, dans</i> Orange mécanique<i>, de Stanley Kubrick. Il tenait un couteau. Son image dominait l'écran. Il avait les yeux maquillés et portait la combinaison de saut blanche, les bottes ferrées et le melon noir qui l'avaient rendu célèbre au début des années soixante-dix. Cette image suscita une vague d'applaudissements : les participants les plus âgés se rappelaient le livre, le film, et la performance de McDowell.</i><br />
<i>L'image du jeune Alex disparut, laissant un écran noir qui semblait vibrer d'impatience. Quelques secondes plus tard, une phrase en grandes lettres italiques rouges s'afficha, coupant le cadre en deux comme une lame de couteau :</i> MORT EN DIRECT<i>, puis un fondu enchaîné amenant une nouvelle information : SAISON 4.</i><br />
<i>L'image laissa la place à un autre plan, au grain bizarre, montrant une pièce presque carrée - une chambre grise, dénuée de tout. Pas de fenêtres. Aucun indice de l'endroit où elle se trouvait. Un lieu absolument anonyme. Tout d'abord, les spectateurs ne virent qu'un vieux lit métallique. Une jeune femme en sous-vêtements y était allongée, la tête dissimulée sous une cagoule noire. Ses mains menottées étaient attachées à des anneaux fixés au mur derrière elle, comme dans un cachot. Elle avait les chevilles liées entre elles et attachées au cadre du lit.</i><br />
<i>La jeune fille était totalement immobile, mais elle respirait lourdement, ce qui indiquait aux spectateurs qu'elle était vivante. Elle aurait pu être inconsciente, droguée ou endormie, mais, après environ trente secondes, elle s'agita, et une de ses chaînes fit entendre un bruit métallique.</i><br />
<i>Un des invités soupira. Quelqu'un demanda en français :</i><br />
<i>_ Est-ce réel ?</i><br />
<i>Personne ne lui répondit, sauf par le silence ou en tendant le cou pour espérer mieux voir.</i><br />
<i>_ C'est une performance, dit quelqu'un d'autre, en anglais. Ce doit être une actrice engagée spécialement pour l'émission...</i><br />
<i>La femme à la robe à paillettes jeta un coup d'oeil vers l'homme. Elle secoua la tête. Elle parlait un anglais impeccable, teinté d'un léger accent slave.</i><br />
<i>_ C'est ce que beaucoup croyaient, au début des saisons précédentes. Mais au fur et à mesure que les jours passent, on réalise qu'aucun comédien n'accepterait de jouer de tels rôles.</i><br />
<i>Elle regarda de nouveau l'écran. La femme à la cagoule frissonna, puis elle tourna brusquement la tête, comme si quelqu'un venait d'entrer dans la pièce, juste hors de la limite du cadre. Les spectateurs la virent tirer sur ses chaînes.</i><br />
<i>Presque aussi vite qu'elle était apparue, l'image se figea, comme le cliché d'un oiseau en plein vol. Il y eut un nouveau fondu au noir, et une question s'inscrivit sur l'écran, en lettres rouge sang :</i> VOUS VOULEZ EN VOIR PLUS ?<br />
<i>Cette question était suivie d'un formulaire d'abonnement et d'une demande de numéro de carte de crédit. On pouvait acheter quelques minutes, une heure, ou plusieurs blocs d'une heure. On pouvait aussi acheter une journée, ou plus.</i> <i>On trouvait également une offre en grands caractères :</i> SAISON 4, ACCES TOTAL AVEC FORUM INTERACTIF. <i>Au bas de l'écran, un grand chronomètre électronique, également rouge vif, était réglé à</i> 00:00. <i>À côté :</i> JOUR UN. <i>Le chrono s'enclencha soudain et commença à marquer les secondes. Il évoquait l'horloge numérique qui indique le minutage des matchs de tennis à Wimbledon ou à l'US Open. Un peu plus loin étaient inscrits ces mots :</i> DUREE PROBABLE DE LA SAISON 4 : ENTRE UNE SEMAINE ET UN MOIS.<br />
<i>_ Allez, Dimitri ! s'écria soudain quelqu'un en russe. Achète tout le bazar... du début à la fin ! Tu es assez riche !</i><br />
<i>Cette remarque provoqua des rires nerveux et des applaudissements. L'homme à la moustache se tourna d'abord vers l'assemblée, bras largement écartés, comme pour demander ce qu'il devait faire, puis il sourit, fit une petite révérence et composa le numéro d'une carte de crédit. L'écran lui demanda son mot de passe. Il fit un signe de tête à la femme à la robe à paillettes et lui montra le clavier. Avec un sourire, elle tapa quelques lettres. On pouvait imaginer qu'elle avait choisi le petit nom qu'elle lui réservait dans l'intimité. Souriant, le maître des lieux fit un geste, ordonnant à un serveur en veste blanche de remplir les verres. Ses invités richissimes s'installèrent dans un silence empreint de fascination, en attendant la confirmation électronique de la transaction.</i><br />
<i>D'autres, un peu partout dans le monde, attendaient également.</i> »<br />
<br />
Cet extrait, tout en lettres italiques, constitue le début du chapitre 5, page 42, de <b><i>Mort-en-direct.com</i></b>. D'autres paragraphes de ce type jalonnent le récit, et montre la surprenante diversité des clients et voyeurs potentiels de ce type de programme à travers le monde, mais aussi à travers les classes sociales. Car beaucoup plus qu'un "simple" monument de suspense psychologique, John Katzenbach nous a livré là, dès l'année dernière, un incroyable roman noir aussi glaçant que visionnaire, et même précurseur, de par le portrait unique qu'il brosse d'un jeune couple de tueurs en série qui n'ont même pas vraiment conscience de l'être, tant ils sont focalisés sur leur "création artistique". Voilà ce qui arrive, ou peut arriver, quand deux êtres dotés de talents mais aussi d'une part de ténèbres qui les habite depuis toujours se rencontrent. Heureusement, Katzenbach dresse un roman tout en nuances, et aborde bien d'autres thèmes brûlants d'actualité : l'absurdité des guerres impérialistes des Etats-Unis, que ce soit le Vietnam ou l'Irak, les maladies dégénératives du cerveau et leurs symptômes dévastateurs sur les malades, leur mémoire qui se dégrade avant de s'éteindre totalement, les dérives d'une société où non seulement chacun veut son quart d'heure de gloire, mais ne voit plus - pour ne pas dire : ne vit plus - qu'à travers un écran vidéo, le flux continu des images déversées autant par les chaînes d'info dédiée, internet et tous ses réseaux pseudo-sociaux, sans oublier les dérives de la télé-réalité. Et bien d'autres choses encore...<br />
Son roman s'articule comme un grand film de cinéma. Contrairement à beaucoup de fabricants de best-sellers, il ne cherche pas forcément l'ultime rebondissement toutes les cinq pages. Il préfère user de son écriture précise et fluide pour enrôler son lecteur au fur et à mesure que les paragraphes puis les chapitres se succèdent, chacun fonctionnant plutôt exactement comme un mécanisme d'horlogerie magistralement conçu, et dont chaque cran actionné resserre un peu plus l'étau du suspense. Sans même s'en rendre compte, le lecteur, pour peu qu'il prenne le temps de lire ce beau bébé de 500 pages confortablement, sans forcément le faire d'une traite pour pouvoir mieux en savourer toutes les subtilités, se retrouve très vite pris à la gorge.<br />
La nouvelle et formidable machinerie de peur et d'effroi de John Katzenbach dépasse de très loin nombre de polars à succès, adaptés ou pas à l'écran, suédois ou pas. C'est d'ailleurs bien dommage qu'en France il ne soit pas plus connu. J'ai toujours eu un faible pour les auteurs de noir qui ne cédaient pas forcément à la "facilité" de créer une série. Comme pour Greg Iles par exemple, il préfère n'écrire qu'un roman que tous deux ou trois ans, et changer totalement de personnages et d'univers.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.johnkatzenbach.com/images/WHAT_COMES_NEXT_yellow.jpeg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.johnkatzenbach.com/images/WHAT_COMES_NEXT_yellow.jpeg" width="204" /></a></div>
Comme pour ses précédents chefs d'oeuvre - si <i><b>L'Analyste</b></i> a eu la chance d'être réédité par les Presses de la Cité parce qu'il se vend toujours aussi bien dix ans après sa parution, ce n'est malheureusement pas le cas pour l'édition grand format d'<i><b>Une histoire de fous</b></i> : il faut se contenter de la version poche à la couverture hideuse de Pocket... Et sans même parler de tous ses autres romans écrits auparavant, et dont la même maison d'éditions qui en détient les droits ne semble pas juger bon de les rééditer, ceci expliquant certainement cela... (contrairement à ce qu'heureusement la plupart des autres font encore grâce à des réimpressions qui permettent de continuer à faire vivre un catalogue riche) -, <i><b>Mort-en-direct.com</b></i> vous agrippe dès le début tel un python qui vous enroulerait peu à peu de ses anneaux terrifiants pour mieux les resserrer à chaque fois un peu plus fort, jusqu'à l'ultime attaque, l'implacable crispation qui vous terrasse et vous broie tout entier. À ne surtout pas manquer !<br />
<br />
<b><i>Mort-en-direct.com</i>, de John Katzenbach (What comes next, 2012), Presses de la Cité, coll. Sang d'encre 2012, traduction de l'américain par Jean-Charles Provost, 540 pages, 22,50 euros.</b>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/15184976710398758749noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4835845266604185466.post-86048831247924557952013-05-23T05:05:00.004+02:002013-05-23T05:05:58.195+02:00« Le gardien invisible » de Dolores Redondo (La Cosmopolite noire/Stock) : trilogie du Baztán #1 !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41dTChZagKL._SY445_.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41dTChZagKL._SY445_.jpg" width="222" /></a></div>
<span class="postbody">Les éditions Stock et leur nouvelle collection <b>La
Cosmopolite noire</b> - dérivé noir, mais original et de grande qualité, de
leur déjà prestigieuse collection de littérature étrangère qui ne
compte pas moins de 20 prix Nobel depuis sa création fin du XIXe siècle
(!) - n'ont pas fni de nous faire voyager dans de nouvelles contrées,
peu explorées jusque là, de la littérature noire.
<br />Ainsi, deux seules nouveautés pour ce premier semestre de 2013, mais
quelles nouveautés ! En même temps que le retour du grand Irlandais
<b>Adrian McKinty</b> avec <i><a class="postlink" href="http://www.editions-stock.fr/livre/stock-425686-Une-terre-si-froide-hachette.html" target="_blank">Une terre si froide</a></i>,
premier tome d'une trilogie dont la suite devrait paraître l'automne
prochain (je vous en parle bientôt, avec d'autres grands Irlandais comme <b>Sam Millar</b>), La Cosmopolite noire nous présente une nouvelle voix
espagnole, basque, celle de <span style="font-weight: bold;">Dolores Redondo</span>.
<br />Avec <span style="font-weight: bold;"><span style="font-style: italic;">Le Gardien invisible</span></span>, Dolores Redondo signe, elle aussi, le premier volet d'une trilogie particulièrement prometteuse : <span style="font-weight: bold;">la trilogie du Baztán</span>.
<br />Un roman noir déjà encensé par la critique partout où il a été
publié, et donc y compris en France puisqu'<a href="http://enfinlivre.blog.lemonde.fr/2013/04/09/les-10-meilleurs-polars-2013-1/" target="_blank">il fait même partie des 10 meilleurs polars 2013 selon la revue Lire</a> ! Mais place à la... <u>présentation de l'éditeur :</u></span><br />
<span class="postbody"><br /></span>
<br />
<blockquote class="tr_bq">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.doloresredondomeira.com/portadas/spain.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.doloresredondomeira.com/portadas/spain.jpg" /></a></div>
« <i>Le gardien invisible</i> est un roman noir puissant, inquiétant de réalisme, et inaugure la trilogie du Baztán, qui va faire parler d’elle. » <i>El Periódico</i><br />
<br />
<i> </i>Le cadavre d’une jeune fille est découvert sur les bords de la rivière
Baztán dans une étrange mise en scène. Très vite, les croyances basques
surgissent : et si toute cette horreur était l’oeuvre du basajaun, un
être mythologique ? L’inspectrice Amaia Salazar, femme de tête en charge
de l’enquête, se voit contrainte de revenir sur les lieux de son
enfance qu’elle a tenté de fuir toute sa vie durant.<br />
Jonglant entre
les techniques d’investigation scientifique modernes et les croyances
populaires, Amaia Salazar devra mettre la main sur ce gardien invisible
qui perturbe la vie paisible des habitants d’Elizondo.</blockquote>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.doloresredondomeira.com/images/img-dolores.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.doloresredondomeira.com/images/img-dolores.jpg" width="198" /></a></div>
Plutôt alléchant, non ?<b> </b><br />
<b>Dolores Redondo Meira</b>, quant à elle, a fait des études de droit et de gastronomie. Elle tient même un restaurant depuis plusieurs années. Autant dire que si ses plats sont aussi savoureusement cuisinés que ce premier roman - aux parfums plus basques qu'espagnols, à l'ambiance envoûtante et mélangeant fort habilement conte horrifique et intrigue policière au cordeau -, alors il est probable que les connaisseurs locaux (ou chanceux) se bousculent déjà depuis un moment pour y réserver leur place ! <br />
Mais ce n'est pas pour autant qu'elle est une débutante en écriture, loin de là, elle qui est désormais écrivain. Elle a déjà à son actif plusieurs livres pour enfants, nouvelles, ainsi qu'un premier roman, historique celui-là : <i>Los Privilegios del angel</i> en 2009 (non traduit).<br />
C'est donc cette année que Dolores Redondo aura réussi une entrée fracassante dans le monde ô combien exigeant du roman noir, avec <b><i>Le Gardien invisible</i></b>, qui ouvre en beauté sa <b>Trilogie du Baztán</b> !<br />
<br />
<u>Plus d'infos par ici :</u><br />
# son site internet : <a href="http://www.doloresredondomeira.com/eng-index.html" target="_blank">www.doloresredondomeira.com</a> (pour la version anglaise, en espagnol <a href="http://www.doloresredondomeira.com/index.html" target="_blank">ici</a> !)<br />
# la page Facebook de la collection : <a href="http://www.facebook.com/LaCosmopoliteNoire" target="_blank">http://www.facebook.com/LaCosmopoliteNoire</a> <br />
#le site de l'éditeur : <a href="http://www.editions-stock.fr/stock/CtlPrincipal" target="_blank">www.editions-stock.fr </a><br />
<br />
Quant à la revue de presse pour ce premier roman, elle est déjà assez étoffée et impressionnante pour que je vous laisse "googleliser" vous-mêmes, si besoin, le titre du livre et le nom de son auteur pour en avoir un aperçu... au cas où vous ne seriez pas déjà convaincus de foncer chez votre libraire !<br />
En attendant de vous en reparler plus précisément, petite chronique à la clé, je vous laisse cette courte vidéo, histoire de vous mettre déjà dans l'ambiance...<br />
<br />
<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/2ysW2hF34WI" width="560"></iframe> <br />
<br />
<br />
<br />
<b><i>Le Gardien Invisible</i> de Dolores Redondo, (El guardián invisible, 2012), traduit de l'espagnol par Marianne Millon, Stock, La Cosmopolite noire, 2013, 464 p., 22,50 euros.</b>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/15184976710398758749noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4835845266604185466.post-5485181951731444402013-05-20T04:14:00.002+02:002013-05-20T09:52:38.729+02:00BANDE-ANNONCE : « Les Lumineuses » de Lauren BEUKES (Sang d'encre/Presses de la Cité)<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/6YdTf2jgjJc" width="560"></iframe>
<br />
<br />
<b>Lauren Beukes crée l'évènement cette année avec son roman <i>Les Lumineuses</i>.</b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://laurenbeukes.com/wp-content/uploads/2011/04/image001.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="255" src="http://laurenbeukes.com/wp-content/uploads/2011/04/image001.jpg" width="320" /></a></div>
Déjà très remarquée il y a 2 ou 3 ans par beaucoup d'amateurs de science-fiction, de fantasy ou, plus largement, de littérature de l'imaginaire, lors de la parution de <a href="http://www.pressesdelacite.com/site/zoo_city_&100&9782258102637.html" target="_blank"><b><i>Zoo City</i></b></a>, récompensé par le prestigieux <b>Prix Arthur C. Clarke 2011</b> et réédité ce mois-ci aux Presses de la Cité après une première publication en France aux éditions Eclipse, <b>Lauren Beukes</b> va très certainement s'ancrer aussi, et définitivement, dans le domaine du thriller et du roman noir avec <b><i>Les Lumineuses</i></b>.<br />
En cours de publication dans pas moins de 20 pays, si c'est l'un des romans les plus attendus de l'année, c'est aussi parce qu'il révèle une nouvelle voix qui nous vient d'Afrique du Sud. Et si tous les amateurs de polars auront évidemment remarqué - et/ou lu - les déjà excellents <b>Deon Meyer</b> (dont le nouveau roman, <i>7 Jours</i>, paraît lui aussi ce mois-ci), <b>Roger Smith</b> et <b>Mike Nicol</b>, il faudra bien qu'ils comptent aussi, désormais, avec une femme, talentueuse, hors-norme, bref, <b><i>« inclassable »</i></b> - <a href="http://www.pressesdelacite.com/site/presses_de_la_cite_etranger_l_actualites_l_focus_auteurs_l_lauren_beukes_&300&792.html" target="_blank">comme la définit si bien son éditeur</a> -, la si jolie <b>Lauren BEUCKES</b> !<br />
Lisez-moi ça... <br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/PC/P3/9782258101258.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/PC/P3/9782258101258.JPG" width="199" /></a></div>
<br />
« <span class="TextePresentationNew"><b><b>Elle a survécu. <br />
Il pensait l'avoir tuée. <br />
Elle veut se venger. <br />
Il va la retrouver. </b></b></span><br />
<br />
<span class="TextePresentationNew"><b><b> </b></b></span><span class="TextePresentationNew">1931, Chicago. Traqué par la police,
Harper Curtis, un marginal violent, se réfugie dans une maison
abandonnée. A l'intérieur, il a une vision : des visages de femmes,
auréolés de lumière. Il comprend qu'il doit les trouver... et les tuer.
Dans sa transe, Harper découvre que grâce à cette demeure, il peut
voyager dans le temps. Débute alors sa croisade meurtrière à travers le
XX<sup>e </sup>siècle : années 1950, 1970, 1990... D'une décennie à
l'autre, il sème la mort sur son passage, laissant en guise de signature
des indices anachroniques sur le corps de ses victimes. <br />
Mais l'une d'elles survit aux terribles blessures qu'il lui a infligées. Et va tout faire pour le retrouver. </span><br />
<br />
<span class="postbody"><span style="font-weight: bold;">Atypique, violent, cinématographique, novateur, féministe... Autant d'adjectifs pouvant qualifier <span style="font-style: italic;">Les Lumineuses</span>, LA révélation de la collection Sang d'encre cette année.</span>
»</span><br />
<span class="postbody">(source : <a href="http://www.pressesdelacite.com/site/les_lumineuses_&100&9782258101258.html" target="_blank">www.pressesdelacite.com</a> )</span><br />
<br />
<span class="postbody"><u><b>Plus d'infos </b></u><b>:</b></span><br />
<br />
<span class="postbody"><b> <a href="http://www.pressesdelacite.com/site/les_lumineuses_&100&9782258101258.html" target="_blank">La biographie de Lauren Beuckes :</a></b></span><br />
<blockquote class="tr_bq">
<a href="http://extranet.editis.com/it-yonixweb/images/PC/aut/img/P3/3/3cd50d0aee313336373333343138313137313134.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://extranet.editis.com/it-yonixweb/images/PC/aut/img/P3/3/3cd50d0aee313336373333343138313137313134.jpg" width="262" /></a><span class="postbody"><b> </b></span><span class="TextePresentationNew">Inclassable. Cet adjectif semble
avoir été inventé pour définir Lauren Beukes. Car la Sud-Africaine ne se
contente pas d'être écrivain. Elle est aussi journaliste, scénariste,
auteur de documentaires et de bandes dessinées. Comparée à William
Gibson, Aldous Huxley ou encore George Orwell, dont on dit qu'elle
assure brillamment la relève, Lauren Beukes s'est fait connaître des
amateurs de littérature de l'imaginaire grâce à ses romans
d'anticipation : <i>Zoo City</i> (Presses de la Cité, 2013), qui lui a valu en 2011 le prestigieux prix Arthur C. Clarke, et <i>Moxyland</i>, un roman cyberpunk encensé par la critique. Noir et dérangeant, <i>Les Lumineuses</i>, thriller d'un genre nouveau qui joue avec les codes du fantastique, est en cours de publication dans une vingtaine de pays.</span></blockquote>
<b>Son site internet : <a href="http://laurenbeukes.com/" target="_blank">http://laurenbeukes.com/</a></b> <br />
<b>L'auteur, vu par son éditeur : <a href="http://www.pressesdelacite.com/site/presses_de_la_cite_etranger_l_actualites_l_focus_auteurs_l_lauren_beukes_&300&792.html" target="_blank">Focus sur Lauren Beukes </a></b><br />
<b><br /></b>
<b>Et surtout, les premiers coups de coeur de libraires, dont celui du <a href="http://produpolar.blogspot.fr/2013/05/critique-du-livre-les-lumineuses-de.html" target="_blank">Pro du Polar</a> </b>(un libraire comme on aimerait tous en avoir un près de chez soi)<b> :</b><br />
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 12px;">CRITIQUE:</span></span><br />
<blockquote class="tr_bq">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"></span></div>
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 12px;">LES
LUMINEUSES est une pépite de l’année 2013!!! Un Serial-Killer hors
norme sévit à travers les époques pour tuer des femmes par le biais
d’une maison abandonnée…</span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 12px;">Une traque sans merci et sans répit va commencer avec l’une de ses victimes qui a survécu à sa mort!!!</span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 12px;">C’est un scenario captivant par son originalité et son rythme qui va de crescendo en crescendo vers un final éblouissant… </span></span></blockquote>
(source : <a href="http://produpolar.blogspot.fr/" target="_blank">http://produpolar.blogspot.fr/</a> )<br />
<br />
<span class="postbody"><b>Lire les premières pages :<a href="http://widget.editis.com/pressesdelacite/9782258101258/#page/1/mode/1up" target="_blank"> ici</a></b></span><br />
<br />
<span class="postbody"><b>Le site de la collection : <a href="http://www.collectionsangdencre.fr/site/le_site_de_la_collection_sang_d_encre_des_editions_presses_de_la_cite_&601&sde01.html" target="_blank">www.collectionsangdencre.fr</a> </b></span><br />
<br />
<span class="postbody"><b><i>Les Lumineuses</i> vient donc de débarquer en France dans l'excellente collection Sang d'encre qui, </b></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<b><a href="http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/PC/P3/9782258102637.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/PC/P3/9782258102637.JPG" width="206" /></a></b></div>
<b>pour le coup, a revêtu ses plus beaux habits et nous a offert un petit écrin remarquablement édité, élégant, sobre, mais très efficace. Vous aurez même droit à un marque-page pour vous souvenir de <a href="http://www.pressesdelacite.com/site/zoo_city_&100&9782258102637.html" target="_blank"><i>Zoo City</i></a>... </b><br />
<span class="postbody"><b><br /></b></span>
<span class="postbody"><b>... Et lire<a href="http://editionseclipse.wordpress.com/2011/05/30/un-entretien-avec-lauren-beukes/" target="_blank"> ici</a> l'entretien avec Lauren Beukes qui avait été publié sur le blog des éditions Eclipses lors de sa première publication française en 2011. </b></span><br />
<span class="postbody"><b> </b>L'auteur y dévoilait déjà son projet de « voyage dans le temps », qu'elle fait subir à ses personnages dans <b><i>Les Lumineuses</i></b>, ainsi qu'à <b>Harper Curtis</b>, son serial-killer lui aussi inclassable...<b> </b></span><br />
<br />
<br />
<span class="postbody"> Je reviens vous en parler dès que je peux.</span><br />
<br />
<span class="postbody"><br /></span>
<span class="postbody"><br /><b><i>Les Lumineuses</i>, de Lauren Beukes (The Shining Girls), Presses de la Cité, coll. Sang d'encre, traduction de Nathalie Serval, 2013.</b></span><br />
<span class="postbody"><br />
</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://fbcdn-sphotos-a-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/150465_344746115631907_1983845346_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="118" src="https://fbcdn-sphotos-a-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/150465_344746115631907_1983845346_n.jpg" width="320" /></a></div>
<span class="postbody"><br />
</span><br />
<span class="postbody"><br />
</span><br />
<span class="postbody"><br />
</span><br />
<span class="TextePresentationNew"></span>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/15184976710398758749noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4835845266604185466.post-65200121792556138412013-05-12T03:51:00.001+02:002013-05-12T21:31:58.100+02:00« Une semaine en enfer » de Matthew F. Jones, une pépite noire d'une beauté à couper le souffle.<blockquote class="tr_bq">
<u>Présentation de l'éditeur : </u><br />
<a href="http://www.denoel.fr/couv_maxi/02072380125.gif" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="http://www.denoel.fr/couv_maxi/02072380125.gif" /></a>Abandonné par sa femme et leur jeune fils, John Moon vit dans une
misérable caravane en <br />
Un jour, il part braconner et, croyant tirer sur un daim
qui s'enfuit à travers les bois, il abat une jeune fille. C'est sa
première faute, les autres suivront... <br />
Pourtant, cette fois-ci, John
ne se laissera pas faire. Il se lance dans une fuite en avant
désespérée, bien décidé à prouver à tous qu'il peut s'en sortir. <br />
Mais depuis quand les losers auraient-ils une seconde chance?<br />
lisière de la forêt, désabusé et aigri : son père,
ruiné, a vendu la ferme, et depuis John survit de petit boulot en petit
boulot. <br />
<i><span class="surtit_ouvrage">Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pascale Haas.</span></i><br />
<br />
<u><span class="surtit_ouvrage">L'auteur</span></u><i><span class="surtit_ouvrage"> </span></i><br />
<b>Matthew F Jones</b> vit à Charlottesville en Virginie. Il a écrit de
nombreux romans noirs, ainsi que des scénarios de films. <i>Une semaine en
enfer</i> est en cours d'adaptation au cinéma.</blockquote>
<b><u>Pourquoi faut-il le lire ?</u></b> <br />
<br />
Parce qu'il s'agit en plus du premier roman de <b>Matthew F. Jones</b>, publié intialement aux States en 1996, par Mulholland Books - un "département" de Little, Brown and Company (<b>Michael Connelly</b>, <b>Walter Mosley</b>, <b>Georges Pelecanos</b>, et bien d'autres très grands...), qui plus est -, et parce qu'il nous aura donc fallu, à nous autres pauvres lecteurs français et francophiles, attendre pas moins de 17 ans pour pouvoir le découvrir !... Le temps que Béatrice Duval le sélectionne pour faire partie, avec <a href="http://www.denoel.fr/Denoel/Control.go?action=rech&prod_code=B26378" target="_blank"><i>Des Nœuds d'acier</i></a> de <b>Sandrine Collette</b>, des deux romans soigneusement choisis pour inaugurer, en tout début d'année 2013, la résurrection inespérée de la fameuse collection Sueurs froides des éditions Denoël.<br />
<br />
<b><u>Ce que j'en pense:</u></b> <b>Nerveuse et sauvage, une sombre tragédie, d'une beauté à couper le souffle.</b><br />
.<br />
Que ce soit le titre, en VO - <i>« A single shot »</i> - ou en français, Jones
aura alors, dès 1996, dévoilé toute l'ampleur de son talent. Un peu à la
manière aujourd'hui d'un Donald Ray Pollock ( « Knockemstiff » ou « Le
Diable, tout le temps » ), d'un Frank Bill ( « Chiennes de vies » ) ou
d'un Kevin Powers ( «Yellow birds »), et mis à part que les deux
premiers auront débuté par un recueil de nouvelles<br />
Mais d'emblée avec ce roman, on ne peut d'ailleurs s'empêcher de penser aussi à David
Vann et à « Sukkwan Island » en priorité.<br />
<br />
Car John Moon - dont le début de vie en tant qu'adulte avait alors
toujours reposé sur son son père - a désormais tout perdu. <br />
Ainsi, il vivote maintenant au jour le jour grâce au braconnage, vit
dans une pauvre caravane accrochée au maigre lopin de terre qui lui
reste de son paternel; celle-ci ayant été vendue il y a déjà fort
longtemps à un banquier du coin qui était alors venu réclamer au père de Moon
l'argent que sa banque lui avait prêté. Ruiné, acculé, celui-ci n'avait
pu que vendre à regret cette terre, celle qui les avait toujours
nourris, lui et sa petite famille : lui, le père, sa femme, et son gosse John.<br />
C'est pourquoi, aujourd'hui, John Moon non seulement vit dans ces
conditions misérables au sein d'un paysage pourtant magnifique, et avec
un voisin qui lui propose même un job pour au moins tenter de se "fixer"
durablement, mais il doit également subir le départ de sa femme.
Laquelle est partie se réfugier dans un petit appartement, vivotant
grâce à un job de serveuse dans le snack du coin, mais emmenant avec
elle la prunelle des yeux de John : son fils.<br />
Malgré cela, John survit. C'est un battant, et s'il parvient à survivre,
c'est avant tout parce qu'il vit au jour le jour, certes, mais aussi
parce qu'il a des valeurs, des valeurs d'homme. Il ne baisse jamais les bras, même aux pires moments, même lorsqu'il ne
semble y avoir plus aucun espoir. Car si tout le monde voit en John Moon
un loser, tous se trompent.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://matthewfjones.com/images/home_matthew.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://matthewfjones.com/images/home_matthew.png" /></a></div>
Car contrairement à ce que pourrait faire penser l'accroche
un peu éculée de quatrième de couverture - <br />
Lui a un fils et y tient plus que tout au
monde. Il ferait tout, n'importe quoi, pour que celui-ci ne manque
jamais de l'appui de son père. <br />
Tout comme John, mis à part que lui, plus jeune, a pu voir le sien
mourir à petits feux des suites d'une grave maladie, laquelle aura non
seulement emporté son père, mais l'aura aussi privé de tout futur
possible, et même, visiblement, de tout bonheur possible.<br />
<i>« Il lui dit que, à son âge, son seul projet était d'épouser la fille qu'il aimait, de la ramener à la ferme familiale, d'être le meilleur paysan possible et d'élever ses enfants pour qu'ils en fassent autant, et que le fait que son père ait tout perdu quand il avait seize ans l'a laissé aussi handicapé que s'il avait eu un accident de voiture et perdu l'usage de ses jambes. »</i><br />
<br />
Alors ce matin-là, lorsque John part braconner un cerf qui le nargue
maintenant depuis des jours, représentant la viande, malheureusement
chère, dont son fils a besoin pour bien se nourrir et ainsi ne manquer
de rien, tout bascule. La pauvre petite vie minable de John trébuche. <br />
<br />
Car dès lors qu'il tire par mégarde sur cette fille, croyant enfin
abattre ce cerf qu'il pourchasse depuis des heures, il se rend compte,
petit à petit, que c'est bel et bien une vie qu'il vient d'ôter. La vie
d'une toute jeune ado qui, malgré ses propres difficultés, aurait pourtant pu grandir, mûrir, devenir une jeune femme séduisante, une
mère. Et une femme aussi. Peut-être pas celle de son fils, ni même la
sienne, puisqu'il compte bien tout faire pour tenter d'annuler son
propre divorce, mais John comprend très vite qu'il vient de commettre
l'irréparable. Par erreur. Une simple, une seule erreur. <br />
Mais qui risque bien de l'entraîner, en à peine quelques jours, et s'il ne se bat pas de toutes ses forces, en prison. <br />
Là où plus jamais il ne pourra voir son fils. Là où plus jamais son ex-femme ne voudra ne serait-ce que lui rendre visite. La prison, l'enfer.<br />
<br />
Je ne suis certainement pas prêt d'oublier John Moon, ni d'ailleurs ce
magnifique mais terriblement sombre <br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.matthewfjones.com/images/home_book.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.matthewfjones.com/images/home_book.png" width="207" /></a></div>
roman.<br />
D'une beauté fraîche et
éclatante qui, peu à peu, s'assombrit de plus en plus tandis que le récit déroule peu à peu un piège implacable qui se resserrera lentement autour de la gorge nouée de son magnifique personnage principal, ce premier coup d'éclat de
Matthew F. Jones donne terriblement envie de pouvoir lire un jour ce
qu'il a écrit par la suite - c'est-à-dire depuis maintenant près de
dix-sept ans...<br />
Pas étonnant d'apprendre finalement qu'<i>Une semaine en enfer</i> est déjà en cours d'adaptation pour le cinéma.<br />
Ou quand le cinéma permet aussi de redonner une seconde vie à une oeuvre littéraire oubliée depuis un peu trop longtemps...<br />
Espérons seulement que le metteur en scène et que la production suivent.
Non pas forcément pour en faire un « blockbuster », mais au moins pour
que toute la beauté et le lyrisme de l'écriture impressionniste de
Jones puisse être retranscrite à l'écran.<br />
Car Matthew F. Jones, justement, dans la pure veine de ce qu'on appelle aujourd'hui le
"nature writing", y dépeint une nature à la fois si belle et magnifique,
mais aussi si libre et sauvage, qu'elle en finit par en être également
oppressante, voire même menaçante tant elle est également omniprésente
au fur et à mesure que se déroule implacablement ce récit, dont elle
est, justement et plus que jamais, un personnage à part entière.<br />
<br />
Or,
avec l'auteur, et pendant que Moon se débat pour survivre malgré la
simple mais pourtant terrible erreur qu'il vient de commettre
involontairement, chaque plante, chaque arbre, chaque oiseau ou chaque
animal a un nom bien précis.<br />
D'où précisément cette sensation
progressive de déséquilibre, de trop-plein, parfaitement à l'image de ce
que finit par ressentir John, justement.Sans même compter cette macabre atmosphère de putréfaction qui se
développe au fur et à mesure que ce noir récit se déroule,
implacablement.<br />
<br />
Un mélange à la fois fort, puissant, entêtant, dérangeant même, comme peut l'être ce polar implacable, qui fleure bon la terre, le tourbe, la sueur de l'homme au coeur des grands, sauvages et si beaux espaces américains. <br />
.<br />
PS : Je tiens tout particulièrement à remercier
chaleureusement à la fois <a href="http://www.babelio.com/" target="_blank">Babelio</a> et les <a href="http://www.denoel.fr/Denoel/" target="_blank">éditions Denoël</a> de m'avoir permis, dans le cadre de cette opération Masse Critique, de
découvrir ce petit bijou de littérature noire. <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<u><b>« Une semaine en enfer » de Matthew F. Jones (<i>A single shot</i>), Denoël, coll. Sueurs froides, 2013.</b></u>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/15184976710398758749noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4835845266604185466.post-16642286563436214992013-04-25T18:39:00.001+02:002013-04-25T18:39:54.651+02:00VIDEO : Les librairies indépendantes en danger, par Gérard Collard.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<object width="320" height="266" class="BLOGGER-youtube-video" classid="clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" data-thumbnail-src="https://ytimg.googleusercontent.com/vi/x2yNqdWs_RU/0.jpg"><param name="movie" value="https://youtube.googleapis.com/v/x2yNqdWs_RU&source=uds" /><param name="bgcolor" value="#FFFFFF" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><embed width="320" height="266" src="https://youtube.googleapis.com/v/x2yNqdWs_RU&source=uds" type="application/x-shockwave-flash" allowfullscreen="true"></embed></object></div>
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/15184976710398758749noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4835845266604185466.post-42505908903507180782013-04-19T07:36:00.000+02:002013-04-25T19:03:38.323+02:00« Dernière Piste » de Taylor Stevens (Sang d'encre/Presses de la Cité) : la prochaine adaptation de James Cameron au cinéma !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/PC/P3/9782258085176.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/PC/P3/9782258085176.JPG" height="320" width="200" /></a></div>
Envoûtant, sombre et nerveux, <a href="http://www.pressesdelacite.com/site/derniere_piste_&100&9782258085176.html" target="_blank"><b><i>Dernière Piste</i></b></a> est un excellent premier thriller - signée
d'un jeune Américaine d'autant plus prometteuse que son parcours
personnel est fascinant - en cours d'adaptation par <b>James Cameron</b>, qui
vous dépayse et en vous rendant un peu moins stupide. Inutile de dire que
j'ai vraiment hâte de voir l'adaptation au cinéma.<br />
<br />
Voici un petit commentaire que j'avais écrit un peu... à l'arrache :<br />
<br />
<b>Gros succès aux Etats-Unis lors de sa sortie, à tel point que même James
Cameron en a acheté les droits d'adaptation au cinéma via sa société
de production, et qu'il va peut-être lui-même le réaliser - si l'on en
croit une dépêche AFP - lorsqu'il aura terminé son cycle</b> <b><i>Avatar</i></b>,
<b><i>Dernière piste</i></b> d'une Américaine jusque là inconnue, <b>Taylor Stevens</b>,
allait selon toute vraisemblance agiter le marché éditorial et les
négociations pour les traductions étrangères, et ce sont les Presses de
la Cité qui ont réussi à rafler ce que l'éditeur appelle en quatrième de
couverture : <i>« </i>[un]<i> roman âpre et rythmé, porté par un personnage
étonnant »</i>. <i>« Taylor Stevens fait une entrée fracassante dans l'univers du
thriller »</i>, et effectivement, c'est le cas de le dire !<i> </i><br />
<i> </i>Voici le résumé :<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://extranet.editis.com/it-yonixweb/images/PC/aut/img/P3/2/2c36b83b2d313331353939303037363732363130.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://extranet.editis.com/it-yonixweb/images/PC/aut/img/P3/2/2c36b83b2d313331353939303037363732363130.jpg" height="256" width="320" /></a></div>
<blockquote class="tr_bq">
« <b>Emily Burbanks, jeune
Américaine idéaliste partie explorer le continent africain, n'a pas
donné signe de vie depuis quatre ans. Une seule personne peut la
retrouver : Vanessa Munroe.</b>Spécialiste du
renseignement, Vanessa Munroe sillonne le globe afin de récolter des
informations pour ses clients, principalement des entreprises prêtes à
payer le prix de son expertise. Intuitive et capable de s'adapter à
toutes les situations, elle n'en demeure pas moins une femme meurtrie.
Elevée en Afrique par des parents missionnaires, Munroe a fugué
lorsqu'elle était adolescente pour suivre une bande de trafiquants
d'armes. Mais un drame l'a forcée à fuir, et à ne jamais regarder en
arrière. <br />
Lorsque Richard Burbank, un riche entrepreneur texan, lui demande de
retrouver sa fille adoptive disparue en Afrique, Munroe voit dans cette
mission l'occasion d'affronter enfin les vieux démons qu'elle a laissés
en quittant ce continent. » </blockquote>
Je le dis tout de suite : je me suis totalement laissé emporter par ce
roman effectivement atypique. Le cocktail que je décrivais plus haut
dans mes précédentes interventions sur ce fil comme étant « du pur
thriller qui file à cent à l'heure, mélangeant suspense, action,
rebondissements, enquête et aventure, avec une bonne touche de
dépaysement et d'exotisme (ici l'Afrique). Bref, « du redoutablement
efficace ».<br />
<br />
Ce roman a été une bonne surprise et je l'ai vite dévoré, totalement
envoûté par l'aspect sombre et périlleux d'une Afrique dont <b>Stevens</b>
réussit étonnamment bien à restituer l'aspect chaotique.<br />
Un continent
dont les pays les plus pauvres sont - comme ici, par exemple, la Guinée équatoriale, l'un des
lieux où se déroule cette aventure un peu à la <b><i>Delivrance</i></b> de l'héroïne Vanessa Munroe - à la merci des grandes puissances financières
internationales mais où, malheureusement, les populations, elles, sont visiblement abandonnées par
la « communauté internationale ». Celle-ci se satisferait-elle de
pouvoir éventuellement coopérer avec les dictateurs et autres tyrans locaux qui dirigent de
tels pays ? Toujours est-il que ceux-ci sont donc, forcément, des proies idéales pour les grandes
multinationales du capitalisme qui ont creusé leurs tombes et continuent
de le faire, vraisemblablement en toute impunité.<br />
D'ailleurs, croise t-on dans ce polar le moindre personnage qui permettrait, alors, de croire qu'il s'y trouve quelque reporter que ce soit ? Niet.<br />
<b>Suivez-donc plutôt le guide : Taylor Stevens, elle justement, y a vécu...</b> <br />
<br />
Cet état des lieux, que ce polar parvient parfaitement à restituer en
filigrane de son histoire, et avec une grande subtilité, est donc à mon
avis l'une des grandes réussites de <b><i>Dernière piste</i></b>.<br />
En plus de divertir
parfaitement le lecteur.<br />
Du coup, on en oublie totalement certaines <i>éventuelles</i>
grosses ficelles (parce qu'il faudrait vraiment que je le relise pour
être sûr qu'il y en ait tant que ça, en réalité !), et le caractère, lui, un peu trop manichéen de
l'héroïne de <b>Stevens</b>, qui est quand même l'archétype parfait.<br />
Celui de
ces héros légèrement bourrins qui réussissent tout ce qu'ils
entreprennent, échappent systématiquement à la mort, mènent leur mission
comme des rouleaux-compresseurs, et dont on sait d'avance que s'ils ne
cessent de frôler la mort, d'affronter les coups, toutes les cicatrices
qu'ils reçoivent lors de leurs périples seront vite estompées au fur et à
mesure de leurs multiples combats.<br />
<br />
D'où le vague mix du pendant féminin de personnages comme <b>Jack Reacher</b> et <b>Jason Bourne</b> auquel me fait forcément penser cette <b>Vanessa Monroe</b>.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/PC/P3/9782258085183.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/PC/P3/9782258085183.JPG" height="320" width="196" /></a></div>
Certes il s'agit d'un premier roman, donc <b>Taylor Stevens</b> n'est pas non
plus <b>Lee Child</b>. D'ailleurs, le créateur de <b>Reacher</b> n'est probablement
pas non plus <b>Robert Ludlum</b>...<br />
<br />
D'autant
plus que la jeune américaine s'est directement inspirée de sa propre
expérience, pour le moins chaotique et singulière, pour imaginer son
héroïne.<br />
<br />
<b>Car Taylor Stevens est née de parents appartenant à la
secte des « Enfants de Dieu »</b> - si j'ai bien compris en lisant par la
suite son second roman, <a href="http://www.pressesdelacite.com/site/infiltree_&100&9782258085183.html" target="_blank"><b><i>Infiltrée</i></b></a>, dont je vous parlerai plus tard, car lui est très
(très) loin d'avoir les qualités de <a href="http://www.collectionsangdencre.fr/site/derniere_piste_&600&sde01&9782258085176&2.html?5" target="_blank"><b><i>Dernière piste</i></b></a>.<br />
Quoique, là aussi, ce second opus de la série a au moins le mérite de présenter - à défaut d'une intrigue et de dialogues suffisamment travaillés pour en faire un aussi bon polar - une vision intéressante - car, elle aussi tirée du réel et du vécu de l'auteur -, de ce qui peut se passer au sein de cette secte particulièrement glauque.<br />
<br />
<b>La quatrième
de couverture nous apprend en effet qu'elle a passé son enfance et son
adolescence à parcourir le monde aux rythme des déplacements de ses
disciples de parents : de quoi traumatiser une gamine. Elle s'est sans
doute lancée dans l'écriture par une espèce de catharsis.<br />Si l'on
suit la présentation qu'elle fait de son héroïne, et même si elle a
romancé l'ensemble en se projetant en une femme instinctive et
débrouillarde, alors on peut imaginer ce qu'elle a vécu.</b><br />
<br />
Evidemment,
ce n'est pas non plus le « chef d'oeuvre » du siècle, soyons clairs. Mais
<i><b>Dernière piste</b></i> n'en reste pas moins envoûtant, noir et sauvage, un
très bon thriller en cours d'adaptation, donc, par le réalisateur, entre autres, de <i><b>Terminator</b></i> !<br />
<b>Voilà donc un excellent polar en « milieu hostile », qui vous
dépayse vraiment et en vous rendant un peu moins...bête. Voilà qui est suffisamment rare pour être signalé, quand même.</b><br />
<b>Inutile de dire que j'ai vraiment hâte de
voir l'adaptation au cinéma.</b><br />
<br />
<br />
<br />
<b>PS</b> : Puisque la 3ème aventure de Vanessa Monroe, <b><i>The Doll</i></b>, vient de paraître en tout début d'année aux USA, j'ose simplement espérer que, si on a la chance de pouvoir en lire un jour la traduction française, ce sera alors également le cas, au moins, des deux autres auteurs aussi talentueux que prometteurs que sont <a href="http://www.pressesdelacite.com/site/la_cabane_des_pendus_&100&9782258091405.html" target="_blank">l'Ecossais <b>Gordon Ferris</b></a>, publié dans la même collection en février 2012 avec un vrai bijou noir, <a href="http://www.collectionsangdencre.fr/site/la_cabane_des_pendus_&600&sde01&9782258091405&1.html?5" target="_blank"><b><i>La Cabane des Pendus</i></b></a>, ainsi que l'Italien <b>Roberto Costantini</b>, avec son tout premier roman, <a href="http://www.pressesdelacite.com/site/tu_es_le_mal_&100&9782258092839.html" target="_blank"><b><i>Tu es le Mal</i></b></a>. Lequel est en plus le premier opus d'une trilogie, d'autant plus prometteuse que ce premier polar a lui-même été un succès, critique <i>et</i> public, lors de sa sortie en Italie... <br />
Oublions donc le fait que ces deux premiers romans soient passés inaperçus lors de leurs sorties en France, et peut-être qu'ainsi, la collection aurait du coup l'occasion de s'enrichir de nouveaux brillants romans noirs... pour peu que l'on n'abandonne pas tous ces nouveaux auteurs au moindre échec commercial. Car de toute manière, tôt ou tard, on les retrouverait alors édités, mais par d'autres.<br />
Je rappelle d'ailleurs que si <a href="http://www.pressesdelacite.com/site/tu_es_le_mal_&100&9782258092839.html" target="_blank"><b><i>Tu es le mal</i></b> de <b>Costantini</b></a> est un beau pavé, forcément un peu coûteux à traduire et donc difficilement rentable du premier coup, il faudrait alors particulièrement soigner sa sortie - surtout au beau milieu d'une rentrée littéraire au sein de laquelle il a été forcément noyé. D'où l'importance, à mon humble avis, d'avoir retenu la leçon de François Guérif : suivre ses auteurs ! Et donc ses propres coups de coeur. <br />
D'ailleurs, si le pari d'alors que fut la publication de la première trilogie - pourtant au moins tout aussi chère, j'imagine, pour l'époque - de <b>James Ellroy</b> a finalement pu être réussi, ce serait en tout cas bien <i>la</i> leçon qu'il faudrait pouvoir retenir de tout cela, non ? <br />
Du coup, quand bien même<b> la trilogie de Costantini</b> ne serait alors qu'amortie, cela en ferait ainsi, de toute manière, un nouveau brillant auteur, enfin bien installé, dans ce catalogue pourtant déjà si riche et prometteur qu'est celui de Sang d'encre. Et qui ferait des envieux, peut-être bien...<br />
Un peu comme la collection <a href="http://www.ombres-noires.com/" target="_blank">Ombres Noires</a> a su, elle et tout récemment, lancer brillamment <a href="http://www.ombres-noires.com/livres/la-dette/" target="_blank"><b><i>La Dette</i></b></a>, le premier opus d'une toute autre trilogie, sud-africaine celle-ci, et nommée <b><i>Vengeance</i></b> : celle de <b>Mike Nicol</b>, pour ne prendre que cet exemple bien précis, mais pour le moins... exemplaire.<br />
<br />
Mais bon, moi je dis ça en tant que simple lecteur, pas plus, je ne prétends à rien, et encore moins - surtout pas ! - à vouloir donner des leçons à des professionnels qui, eux, savent de toute manière beaucoup plus précisément que moi en plus, ce qu'ils ont à faire !<br />
Je fais juste quelques appels désespérés en tant que tel, à celui ou ceux qui, peut-être, sauront m'entendre, un jour ou l'autre...<br />
Surtout que, comme <a href="http://www.pressesdelacite.com/site/la_mauvaise_eleve_&100&9782258091795.html" target="_blank"><b>Alessia Gazzola</b></a> - que je n'ai malheureusement pas eu la chance de lire jusque là - va revenir en librairie avec une nouvelle enquête de son héroïne Alice Allevi, déjà croisée dans <a href="http://www.pressesdelacite.com/site/la_mauvaise_eleve_&100&9782258091795.html" target="_blank"><b><i>La mauvaise élève</i></b></a>, et justement elle aussi très remarquée en Italie, j'aurais de mon côté à vous parler de <b>Roberto Costantini</b>, donc, de <a href="http://www.collectionsangdencre.fr/site/gordon_ferris_&600&sde01&285980&1.html?9" target="_blank"><b>Gordon Ferris</b></a>, mais aussi de <b>Mick Herron (lire l'excellente <a href="http://www.pressesdelacite.com/site/la_maison_des_tocards_&100&9782258088825.html" target="_blank"><i>La Maison des tocards</i></a></b>, malgré son titre) et de l'Irlandaise <a href="http://www.pressesdelacite.com/site/ceux_qui_restent_&100&9782258086890.html" target="_blank"><b>Jane Casey</b></a>. <br />
<br />
Quant à <a href="http://www.collectionsangdencre.fr/site/coupes_du_monde_&600&sde01&9782258084568&1.html?5" target="_blank"><b>Tom Bale</b></a> et <a href="http://www.collectionsangdencre.fr/site/poison_conjugal_&600&sde01&9782258078147&1.html?5" target="_blank"><b>Greg Iles</b></a>, eux aussi, j'expliquerai pourquoi j'ai aimé leurs thrillers et que je pense que de toute façon, encore plus en ce qui concerne la série du premier, je suis à peu près certain qu'on ne devrait pas trop tarder avant d'en entendre, un jour ou l'autre, parler, même chez un autre éditeur, qui sait ?<br />
Un peu comme le talentueux scénariste et auteur <a href="http://www.collectionsangdencre.fr/site/greg_hurwitz_&600&sde01&37235&1.html?9" target="_blank"><b>Gregg Hurwitz</b></a> ...?<br />
<br />
<br />
<br />
<b><i>Dernière Piste</i>, Taylor Stevens, Presses de la Cité, coll. Sang d'encre, 2011, 408 pages, 21 €.</b><br />
<b><i>Infiltrée</i>, Taylor Stevens, Presses de la Cité, coll. Sang d'encre, 2012, 380 pages, 20 €.</b><br />
<b>Traductions de l'anglais (Etats-Unis) par Frédéric Grellier.</b>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/15184976710398758749noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4835845266604185466.post-62648760854046701822013-04-19T01:32:00.001+02:002013-04-19T01:34:03.695+02:00VIDEO : Librairies françaises VS Amazon : Gérard Collard accuse<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/ytol8zLB9MY?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/15184976710398758749noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4835845266604185466.post-38472404764246962922013-04-17T15:09:00.000+02:002013-04-19T03:43:32.328+02:00BANDE-ANNONCE : « Châtiments » de Hans Koppel (Presses de la Cité)<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/XBjLZCehljs" width="560"></iframe><br />
<br />
<br />
Vous aussi vous vous êtes faits bercer par cette si belle musique ? Vous aussi vous avez été tenté par ce <br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/PC/P3/9782258091740.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/PC/P3/9782258091740.JPG" width="195" /></a></div>
<a href="http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/PC/P2/9782258091740.GIF" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br /></a>
sombre suspense psychologique ? Vous aussi, vous avez été frappés par ce si beau regard pourtant glacé d'effroi ? Faites confiance à <b>Hans Koppel</b>, un nouvel auteur suédois, qui publie ici, grâce aux éditions Presses de la Cité, son tout premier roman.<br />
Lisez-moi ça :<br />
<br />
<blockquote class="tr_bq">
<b>« Oe<b>il pour oeil...</b></b><br />
Quand
Ylva ne rentre pas à la maison un soir après le travail, Mike, son mari
ne s'inquiète pas outre mesure. Sans doute est-elle allée boire un
verre avec des collègues. Mais au fil des heures, l'angoisse le pousse à
prévenir la police, qui voit en lui le suspect numéro un. </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Ce que tout
le monde ignore est qu'Ylva est retenue en otage à quelques mètres de
chez elle, par un couple récemment installé dans le quartier. Enfermée
dans leur cave, elle est quotidiennement soumise à la torture. Car Ylva
doit souffrir. Elle doit payer. Comme tous les autres. »<br />
<br />
<b>« Une oeuvre impeccablement exécutée dans laquelle la tension est insoutenable. »<i> The Independent </i></b></blockquote>
(source : <a href="http://www.pressesdelacite.com/">www.pressesdelacite.com</a> )<br />
<br />
<br />
Si <i>maintenant</i>, et avec tout <i>ça</i>, vous n'êtes pas allés tous courir chez votre libraire pour découvrir ce qui se cache derrière ce pavé aussi glacial qu'attirant... Je reviendrai, là encore vous en parler.<br />
Mais cette fois-ci, plus vite que prévu, même. C'est un coup de coeur, donc ce sera ma priorité, pour qu'au moins, si Koppel le mérite - ce dont je ne doute pas - on puisse, alors, avoir peut-être aussi la chance de pouvoir le relire en France un jour.<br />
Et cette petite bande-annonce est déjà elle-même suffisamment prometteuse, non ? <br />
<br />
Alors bon, le temps que ce bouquin veuille bien se débloquer dans le vaste entrepôt où il se trouve soigneusement enfoui à l'heure actuelle, je pourrai déjà vous en dire un peu plus et plus longuement.<br />
Le temps que je retrouve aussi le petit billet que j'avais préparé à l'époque pour <a href="http://norbertlaidet.blogspot.fr/2013_03_08_archive.html" target="_blank"><b>Taylor Stevens</b></a>, que je commence à trier dans la dizaine de pages que m'a inspiré le nouveau - <a href="http://norbertlaidet.blogspot.fr/2013/04/la-serie-du-moment-real-humans-100.html" target="_blank"><b>chef d'oeuvre, je vous l'ai dit</b></a> - de <a href="http://www.pressesdelacite.com/site/mort_en_directcom_&100&9782258089297.html" target="_blank"><b>John Katzenbach</b></a>, pour tenter d'en tirer au moins deux ou trois phrases cohérentes et vous expliquer pourquoi vous devez tout de suite le lire, sans même parler des deux miraculés - l'Américain <b>Matthew F. Jones</b> et l'incroyable Irlandais <b>Adrian McKinty</b> - il y a déjà de quoi faire...<br />
<br />
Mais tout va aller plus vite maintenant. Oui, oui, terminé les hésitations, mes coups de coeur avant tout, puisque de toute façon, le reste, ce n'est déjà plus la peine d'en parler.<br />
<br />
Et aussi, je l'avoue bien volontiers, parce que de toute façon, et avant tout, je ne suis qu'un lecteur, comme vous, et qui... préfère le rester. Pour l'instant en tout cas.<br />
Puisque je ne compte ni écrire quoique ce soit d'autre que, éventuellement, quelques commentaires sur ce que j'ai moi-même lu, et/ou eu envie de lire, c'est déjà pas mal, il me semble, comme « projet ». Juste, peut-être, et si possible, pouvoir vous guider, ou tenter de mieux vous guider dans cette vaste faune littéraire où tout va décidément un peu trop vite.. Mais avec un autre regard sur les choses. Non pas forcément et toujours un regard noir ou ironique : tout dépend de ce que je lirai, de ce que m'inspirera l'air du temps, et des indications qui, peut-être me seront données, ici, ou là.<br />
<br />
<b>Mais la première mission (possible, elle), je vous le dis : il faut sauver le soldat</b> <b>Koppel ! Dès maintenant !</b><br />
<br />
Au moins en faisant confiance à votre intuition si tout cela vous a tentés. Et donc, en le lisant vous-mêmes, ou en demandant conseil à votre libraire. Comptez sur lui, comme toujours.<br />
<br />
Je suis certain que ce Suédois - qui a préféré échapper à la mode déjà flétrie du polar scandinave et prendre donc un pseudonyme allemand, pour publier son premier thriller, et avoir ainsi une petite chance supplémentaire d'être découvert -, en vaut le coup, alors tout cela mérite déjà bien qu'on la lui donne, cette petite chance... supplémentaire.<br />
<br />
<b>Puisque, justement, l'éditeur de John Connolly, de John Burdett, de M. J. McGrath (à lire, vite !) - sans oublier le grandiose Katzenbach, et tant d'autres encore grands (ou futurs grands) noms - l'a choisi, lui, Hans Koppel, pour<i> </i><i>son</i> premier roman... c'est que déjà, tout ça est terriblement bon signe !</b><br />
<br />
Allez, à bientôt. ;)<br />
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/15184976710398758749noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4835845266604185466.post-82511786164360571762013-04-12T17:45:00.000+02:002013-05-15T04:52:07.481+02:00La série du moment : Real Humans (100% Humains !), ou pourquoi il faut lire le grand John Katzenbach !<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/proxy/AVvXsEg45sr58Tw6v133Mg8oUwpGMaCUitm5IOKju1eKp_2nCQkhUScHqNiv-jd1HZZ5XijV1EmxeQNNPhzwMF3EwovzeQ1H5pxGFG6pvkMZam4Sqg9_QyPDnDrajudU9g6nws7AfgdkNwpz9gevYwEsQWLEv3ZaxTg_tvj8SplW9sc=" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/proxy/AVvXsEg45sr58Tw6v133Mg8oUwpGMaCUitm5IOKju1eKp_2nCQkhUScHqNiv-jd1HZZ5XijV1EmxeQNNPhzwMF3EwovzeQ1H5pxGFG6pvkMZam4Sqg9_QyPDnDrajudU9g6nws7AfgdkNwpz9gevYwEsQWLEv3ZaxTg_tvj8SplW9sc=" width="320" /></a></div>
<b>Depuis jeudi dernier, je suis fasciné. Chaque semaine sur Arte, deux épisodes de cette « série-évènement »</b> (c'est pas moi qui le dit, tous les médias s'y sont mis, apparemment) <b>sont actuellement diffusés.</b><br />
L'occasion d'ailleurs de rebondir sur <a href="http://www.telerama.fr/cinema/la-dystopie-un-sous-genre-de-sf-catastrophiste,95840.php" target="_blank">un papier publié cette semaine dans <b><i>Télérama</i></b></a>, à propos d'une « dystopie » généralisée (contraire d'utopie, si ça peut aider quelqu'un) qui pourrait visiblement s'observer un peu partout ces derniers temps, que ce soit au cinéma, dans les séries-TV, ou même dans la littérature - en tout cas côté romans pour jeunes ados et science-fiction, pour l'instant. L'hebdomadaire en parle comme d'un éventuel moyen d'alerter la population d'un prochain et probable « avènement d'un nouvel ordre mondial », rien que ça !<br />
Diantre, moi qui ne suis qu'un lecteur avant tout, la seule chose dont je peux pour l'instant en tirer quoiqu'il en soit, c'est que décidément, <b>il faut toujours savoir se plonger dans les (bons) bouquins, et si possible au(x) bon(s) moment(s)</b>.<br />
Je note, donc.<br />
<b>Adous Huxley et son <i>Meilleur des mondes</i> : à lire.</b><br />
<b>Georges Orwell, <i>1984</i> : plus que jamais à lire, décidément, depuis le temps..</b>.<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/proxy/AVvXsEgOoxTDbXI4SFBGDhlk7ZsB34Ax-4p8QZSprpIx3rTT_mWkhmoffso_ID8RnzcmRrRqaTnB7QVAuQ98rDWOx-MbLSrOW33Kh2kfMPgy-qZE8aWivhT5H6WMD5ixz8Piud1QPETT_K3JKx32IH1UlaZcSZ8JP0CqKbF3AUBKYMl75HiR_KU0=" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/proxy/AVvXsEgOoxTDbXI4SFBGDhlk7ZsB34Ax-4p8QZSprpIx3rTT_mWkhmoffso_ID8RnzcmRrRqaTnB7QVAuQ98rDWOx-MbLSrOW33Kh2kfMPgy-qZE8aWivhT5H6WMD5ixz8Piud1QPETT_K3JKx32IH1UlaZcSZ8JP0CqKbF3AUBKYMl75HiR_KU0=" width="197" /></a></div>
Mais ça tombe bien, car justement, pour l'instant, je tremble de
fascination mêlée d'effroi, après avoir tapé quelque part via mon
libraire une bien étrange et sordide adresse électronique : <a href="http://www.collectionsangdencre.fr/site/presses_de_la_cite_etranger_l_actualites_l_dossiers_a_la_une_l_john_katzenbach_&606&sde01&629.html" target="_blank"><b><i>Mort-en-direct.com</i></b></a>... <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Oui, je sais, tout cela paraît décidément plus que noir.<br />
Glauque, sordide, immonde, repoussant, abject, et j'en passe.<br />
Et pourtant, quelqu'un s'était-il aperçu, depuis qu'il était disponible en librairie, qu'il s'agissait tout simplement du nouveau chef d'œuvre du grand <a href="http://www.collectionsangdencre.fr/site/john_katzenbach_&600&sde01&16754&1.html?9" target="_blank"><b><u>John Katzenbach</u></b></a>, après <a href="http://www.pressesdelacite.com/site/l_analyste_&100&9782258059757.html" target="_blank"><b><i>L'Analyste</i></b></a> ?<br />
<br />
Mouais, pas sûr, hein...<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/proxy/AVvXsEjCE1ZuQE0i8BcDU1gQsDvYOfGHT6wI1GET7hS-vgDQ_JzALiiEePGkmok2yfJYQudG5ZA2XOIPgXjLrQ2RcRxAIZqFPNE3HbSSQWazv9-Y4vQeNYNm2clPxT1MKKe2JADM8kLcPs4INNPvomiqN0XJhpDXKlmCLbB42I8U_Fb85XUe3YMo=" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/proxy/AVvXsEjCE1ZuQE0i8BcDU1gQsDvYOfGHT6wI1GET7hS-vgDQ_JzALiiEePGkmok2yfJYQudG5ZA2XOIPgXjLrQ2RcRxAIZqFPNE3HbSSQWazv9-Y4vQeNYNm2clPxT1MKKe2JADM8kLcPs4INNPvomiqN0XJhpDXKlmCLbB42I8U_Fb85XUe3YMo=" width="199" /></a><b>Grand Prix de Littérature Policière en 2004</b>, un an après sa publication en France aux <b>Presses de la Cité</b>, dans la <b><a href="http://www.collectionsangdencre.fr/site/le_site_de_la_collection_sang_d_encre_des_editions_presses_de_la_cite_&601&sde01.html" target="_blank">collection Sang d'encre</a></b>, <b><i>L'Analyste</i></b> était déjà un monstre de manipulations et de suspense psychologiques.<br />
Ô surprise, moins d'une dizaine d'années plus tard, <a href="http://www.collectionsangdencre.fr/site/mort_en_directcom_&600&sde01&9782258089297&1.html?5" target="_blank"><b><i>Mort-en-direct.com</i></b></a> est lui aussi à couper le souffle !<br />
Un autre monument du genre, mené de mains de maître par l'ex-chroniqueur de faits divers américain. Brillant, foisonnant, vertigineux, tout aussi sombre et machiavélique que son prédécesseur, le nouveau <b>Katzenbach</b> est, en plus, d'une actualité stupéfiante. Déjà, le contraste entre le titre VO (<b><i>What Comes Next</i></b>) et le titre français, brillamment mais subtilement mis en valeur par l'éditeur, et définitivement savamment illustré par les couvertures et l'excellente maquette de la collection (toutes signées par un autre professionnel hors-pairs : <b><a href="http://www.mediasarbacane.net/" target="_blank">MediaSarbacane</a></b>) permet de donner un exemple (parmi tant d'autres possibles) de la subtilité et de la richesse de ce thriller noir...d'encre.<br />
Mais attention, là encore et plus que jamais, les apparences tromperont quiconque se risquera à pénétrer ces sombres territoires... 500 pages de surprises, de frissons, d'épouvante, sans pourtant sombrer dans tout ce dont les « thrillers » actuels, eux, raffolent.<br />
Tout ici n'est que jeux d'ombres et de lumières, suggestions, contrastes, exactement ce fameux mélange de fascination-répulsion, sans oublier ce qui a toujours été <b>le gros point fort de</b> <b>Katzenbach : un suspense aussi foudroyant que psychologique, aussi haletant que vertigineux</b>.<br />
<br />
On en reparle très bientôt, d'autant plus que tout ceci, décidément, semble être... <b><a href="http://www.pressesdelacite.com/site/une_histoire_de_fous_&100&9782258066229.html" target="_blank"><i>Une histoire de fous</i></a></b>.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/proxy/AVvXsEitlW3bf2EoQ42i5F7FNmbKDL9hm1xe_nm0JsSSMs8xqRA5c2WtIideeGm9jwUJ_HUcKNTUmXL1kDNd15MUZT2bZQB5xirpHO48Sz22J8m-NUaZPLEEV_nPXu1OD3NmoTFSHDUFC8c9LsSmBbIaT_aaZ2zLSTzit5kON56HoLNG2811RIre=" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/proxy/AVvXsEitlW3bf2EoQ42i5F7FNmbKDL9hm1xe_nm0JsSSMs8xqRA5c2WtIideeGm9jwUJ_HUcKNTUmXL1kDNd15MUZT2bZQB5xirpHO48Sz22J8m-NUaZPLEEV_nPXu1OD3NmoTFSHDUFC8c9LsSmBbIaT_aaZ2zLSTzit5kON56HoLNG2811RIre=" width="204" /></a></div>
Donc, les amateurs de Noir comme de polars, les fans de <b>Katzenbach</b>, ainsi que tous ceux qui sont d'ores et déjà intéressés, auront peut-être enfin compris qu'il est plus que temps de découvrir ce romancier hors du commun, d'autant plus que les <b><a href="http://www.pressesdelacite.com/site/page_accueil_site_editions_presses_de_la_cite_&1.html" target="_blank">Presses de la Cité</a></b> ont eu l'heureuse initiative de rééditer (enfin) <b><a href="http://www.pressesdelacite.com/site/l_analyste_&100&9782258059757.html" target="_blank"><i>L'Analyste</i></a></b> l'an dernier, lequel était devenu quasiment introuvable.<br />
De toutes façons, au risque de me répéter, tous sont dès maintenant à votre portée, disponible sur simple coup de fil chez votre libraire préféré. <br />
<br />
<br />
PS : Avant de devoir décidément plaider <b><a href="http://www.pressesdelacite.com/site/faux_coupable_&100&9782258073043.html" target="_blank"><i>Faux coupable</i></a></b>
(bon allez, après j'arrête ces mauvais jeux de mots, ça me soûle
moi-même, ce qui est déjà très mauvais signe) par manque d'objectivité, je
préfère donc vous signaler que, si je pleure déjà mes précédents
exemplaires des romans de <b><a href="http://www.collectionsangdencre.fr/site/presses_de_la_cite_etranger_l_actualites_l_dossiers_a_la_une_l_john_katzenbach_&606&sde01&629.html" target="_blank">John Katzenbach</a></b> dont je viens de vous parler, voués à devenir, tous, des collectors, mais que j'ai malheureusement perdus, c'est par contre un peu moins le cas pour celui-ci...<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/proxy/AVvXsEipGFzpLwUT1U0HDvbYMXxJbQaIdaxAdiMp_gkHbIyrU_7hzC9IKCGSn0YKnOrRJ9H50fMDnlbK40H4hokz4rh8EjEmcApkeMy7uM6tdzYLECVn7xCWcqL5BeIh1WIXf9139Hc2qDFdvD019EnWC2DJqtEoa44VL4VEOBQlKEVWFnlhw4MN=" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/proxy/AVvXsEipGFzpLwUT1U0HDvbYMXxJbQaIdaxAdiMp_gkHbIyrU_7hzC9IKCGSn0YKnOrRJ9H50fMDnlbK40H4hokz4rh8EjEmcApkeMy7uM6tdzYLECVn7xCWcqL5BeIh1WIXf9139Hc2qDFdvD019EnWC2DJqtEoa44VL4VEOBQlKEVWFnlhw4MN=" width="203" /></a></div>
Justement parce que ce <b><i>Faux coupable</i></b>-là, s'il reste divertissant, agréable à lire, rondement mené, etc : commencer à le comparer au niveau où se situent les trois premiers cités, il y a là un pas que je ne franchirai pas.<br />
Précisément aussi parce qu'il est en réalité du même niveau que <b><a href="http://www.payot-rivages.net/livre_Harcelee-Jason-Starr_ean13_9782743623692.html" target="_blank"><i>Harcelée</i></a></b>, et en plus exactement sur le même « pitch » (aïe, ce mot...), c'est à dire un autre polar, très similaire, lui aussi plutôt bien tourné, facile et pas désagréable à lire, voire même assez captivant, et signé <b><a href="http://www.payot-rivages.net/livre_Mauvais-Karma-Jason-Starr_ean13_9782743614690.html" target="_blank">Jason Starr</a></b>, un autre de mes auteurs préférés.<br />
Lequel a lui aussi, par contre, publié de grands romans noirs, à découvrir également d'urgence, d'autant plus qu'ils sont tous disponibles en poche, dans la fameuse collection Rivages/Noir de François Guérif. Et que si vous vouliez découvrir <b>Starr</b> à travers ses plus grandioses romans, il faudrait alors se ruer surtout sur <b><a href="http://www.payot-rivages.net/livre_Mauvais-Karma-Jason-Starr_ean13_9782743614690.html" target="_blank"><i>Mauvais karma</i></a></b> ou <b><a href="http://www.payot-rivages.net/livre_La-Ville-piege--Jason-Starr_ean13_9782743618407.html" target="_blank"><i>La Ville piège</i></a></b>.<br />
<br />
Je crois qu'avec ça, vous avez en tout cas quelques très bonnes pistes de lecture à remonter dès maintenant, et en commençant bien évidemment par celle qui vous aura inspirés, sans quoi, et si jamais je n'ai pas encore su vous convaincre d'une manière ou d'une autre aujourd'hui, ce serait alors à commencer à désespérer !...<br />
Mais comme ce n'est pas trop mon genre, et aussi parce que (ah non) j'avais déjà commencé (ça y est, je me sens obligé, du coup)...à vous laisser... (...stop !)... une... (j'y vais ? j'y vais pas ?)...<b> <a href="http://norbertlaidet.blogspot.fr/" target="_blank"><i>Dernière Piste</i></a></b>, celle de <b><a href="http://www.pressesdelacite.com/site/derniere_piste_&100&9782258085176.html" target="_blank">Taylor Stevens</a></b> (désolé ! petite dédicace à ma chér...oui, bon, bref), d'ici à ce que je revienne vous re-préciser tout cela, et avec plus de détails, d'autres découvertes et coups de coeur, récents ou pas, je pense que vous avez de votre côté déjà largement de quoi commencer à lire ou à vous y remettre, en plus avec d'excellents bouquins tout droits sortis de ma (décidément) très exigeante sélection !...<br />
<br />
<br />
<b><i>Mort-en-direct.com</i>, John Katzenbach, Presses de la Cité, collection Sang d'encre, 2012.</b><br />
<b><i>L'Analyste</i>, John Katzenbach, Presses de la Cité, coll. Sang d'encre, 2003 et 2012.</b><br />
<b><i>Une histoire de fous</i>, John Katzenbach, Presses de la Cité, coll. Sang d'encre, 2005.</b><br />
<i>Faux coupable</i>, John Katzenbach, Presses de la Cité, coll. Sang d'encre, 2008.<br />
<br />
<i>Harcelée</i>, Jason Starr, Payot & Rivages, coll. Rivages/noir n° 876, 2012.<br />
<b><i>La Ville piège</i>, Jason Starr, Payot & Rivages, coll. Rivages/noir n° 698, 2008.</b><br />
<b><i>Mauvais Karma</i>, Jason Starr, Payot & Rivages, coll. Rivages/Noir n° 584, 2005.</b><br />
<br />
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<!-- Blogger automated replacement: "http://images-onepick-opensocial.googleusercontent.com/gadgets/proxy?container=onepick&gadget=a&rewriteMime=image%2F*&url=http%3A%2F%2Fextranet.editis.com%2Fit-yonixweb%2FIMAGES%2FPC%2FP3%2F9782258089297.JPG" with "https://blogger.googleusercontent.com/img/proxy/AVvXsEgOoxTDbXI4SFBGDhlk7ZsB34Ax-4p8QZSprpIx3rTT_mWkhmoffso_ID8RnzcmRrRqaTnB7QVAuQ98rDWOx-MbLSrOW33Kh2kfMPgy-qZE8aWivhT5H6WMD5ixz8Piud1QPETT_K3JKx32IH1UlaZcSZ8JP0CqKbF3AUBKYMl75HiR_KU0=" --><!-- Blogger automated replacement: "http://images-onepick-opensocial.googleusercontent.com/gadgets/proxy?container=onepick&gadget=a&rewriteMime=image%2F*&url=http%3A%2F%2Fecx.images-amazon.com%2Fimages%2FI%2F81YmYibJm1L._AA1500_.jpg" with "https://blogger.googleusercontent.com/img/proxy/AVvXsEg45sr58Tw6v133Mg8oUwpGMaCUitm5IOKju1eKp_2nCQkhUScHqNiv-jd1HZZ5XijV1EmxeQNNPhzwMF3EwovzeQ1H5pxGFG6pvkMZam4Sqg9_QyPDnDrajudU9g6nws7AfgdkNwpz9gevYwEsQWLEv3ZaxTg_tvj8SplW9sc=" --><!-- Blogger automated replacement: "http://images-onepick-opensocial.googleusercontent.com/gadgets/proxy?container=onepick&gadget=a&rewriteMime=image%2F*&url=http%3A%2F%2Fextranet.editis.com%2Fit-yonixweb%2FIMAGES%2FPC%2FP3%2F9782258059757.JPG" with "https://blogger.googleusercontent.com/img/proxy/AVvXsEjCE1ZuQE0i8BcDU1gQsDvYOfGHT6wI1GET7hS-vgDQ_JzALiiEePGkmok2yfJYQudG5ZA2XOIPgXjLrQ2RcRxAIZqFPNE3HbSSQWazv9-Y4vQeNYNm2clPxT1MKKe2JADM8kLcPs4INNPvomiqN0XJhpDXKlmCLbB42I8U_Fb85XUe3YMo=" --><!-- Blogger automated replacement: "http://images-onepick-opensocial.googleusercontent.com/gadgets/proxy?container=onepick&gadget=a&rewriteMime=image%2F*&url=http%3A%2F%2Fextranet.editis.com%2Fit-yonixweb%2FIMAGES%2FPC%2FP3%2F9782258066229.JPG" with "https://blogger.googleusercontent.com/img/proxy/AVvXsEitlW3bf2EoQ42i5F7FNmbKDL9hm1xe_nm0JsSSMs8xqRA5c2WtIideeGm9jwUJ_HUcKNTUmXL1kDNd15MUZT2bZQB5xirpHO48Sz22J8m-NUaZPLEEV_nPXu1OD3NmoTFSHDUFC8c9LsSmBbIaT_aaZ2zLSTzit5kON56HoLNG2811RIre=" --><!-- Blogger automated replacement: "http://images-onepick-opensocial.googleusercontent.com/gadgets/proxy?container=onepick&gadget=a&rewriteMime=image%2F*&url=http%3A%2F%2Fextranet.editis.com%2Fit-yonixweb%2FIMAGES%2FPC%2FP3%2F9782258073043.JPG" with "https://blogger.googleusercontent.com/img/proxy/AVvXsEipGFzpLwUT1U0HDvbYMXxJbQaIdaxAdiMp_gkHbIyrU_7hzC9IKCGSn0YKnOrRJ9H50fMDnlbK40H4hokz4rh8EjEmcApkeMy7uM6tdzYLECVn7xCWcqL5BeIh1WIXf9139Hc2qDFdvD019EnWC2DJqtEoa44VL4VEOBQlKEVWFnlhw4MN=" -->Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/15184976710398758749noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4835845266604185466.post-54433685331030727972013-03-08T16:15:00.000+01:002013-03-14T23:35:23.587+01:00Le thriller du moment, à lire pour pouvoir briller en société...<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9TOyNE6s-QFJ32reMYhnP2FXYQmNgY07XhpvJmWuQjN5hDJ8nSSmwEzDt-G3vcGqD-kC45pgEK0cAHMKHLtJIWi61D2GFmn02VgmdjIsibdRMeKJiOtjjgYMeKfNf6id3jrlZhZvVAlM/s1600/derniere-piste-taylor-stevens.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9TOyNE6s-QFJ32reMYhnP2FXYQmNgY07XhpvJmWuQjN5hDJ8nSSmwEzDt-G3vcGqD-kC45pgEK0cAHMKHLtJIWi61D2GFmn02VgmdjIsibdRMeKJiOtjjgYMeKfNf6id3jrlZhZvVAlM/s1600/derniere-piste-taylor-stevens.jpg" /></a></div>
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... Pourquoi ? Vous le saurez très vite. En attendant que vous vous plongiez vous aussi dans ce sombre thriller, à la fois nerveux et envoûtant (*), je vous promets de revenir très bientôt vous en livrer mon analyse.<br />
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<i>« Allez, et encore un nouveau blog !!...»</i>, eh oui, je sais déjà ce que vous devez vous dire : c'est aussi ma réaction chaque fois que j'en vois un nouveau apparaître !<br />
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C'est pourquoi, pour l'instant, la seule chose que je peux vous promettre, c'est que non seulement je reviens au plus vite vous faire partager mon avis sur ce futur collector, mais aussi que peut-être, dorénavant et petit à petit, nous pourrons alors enfin avoir l'occasion de (ré)observer l'actualité du polar (récente ou à venir), à la fois de très près mais aussi d'un oeil neuf... <br />
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Du moins je l'espère...! Car pour cela, je n'ai pas envie non plus de perdre mon temps : je parlerai avant tout de ce que j'aime dans ce vaste monde du Noir (collections, auteurs, etc). Après tout, je ne suis ici que pour tenter avant tout de partager mes coups de cœur (passés, présents, voire à venir).<br />
Mais aussi, puisque j'ai décidé de ne rien exclure, et si l'occasion se présente, quelques coups de gueule !... Par contre dans ces cas-là, très rares à mon avis car je sélectionne avant tout, je ferai au moins l'effort d'argumenter un minimum pour qu'on puisse en discuter.<br />
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Voilà tout pour aujourd'hui (c'est déjà pas mal, non ?), alors en attendant, sachez au moins que je suis ouvert à tout bon conseil, à toute bonne proposition, mais que je connais d'ores et déjà au moins un très bon partenaire sur qui compter pour fouiner et dénicher le polar qu'il vous faut : <a href="http://polars.pourpres.net/" rel="nofollow" target="_blank">la plate-forme Polars Pourpres</a>, bien sûr !...<br />
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Allez, en attendant, cette fois-ci je vous laisse, et bonnes lectures à toutes et à tous !<br />
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(*) <i>Dernière piste</i>, Taylor Stevens, Presses de la Cité, coll. Sang d'encre, 2011.Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/15184976710398758749noreply@blogger.com